Mercredi 7 novembre, le conseil des ministres avait nommé Claude d’Harcourt nouveau préfet des Pays de la Loire.
Au siège de l’Agence régionale de santé à Marseille, dans le quartier de La Joliette, pour un grand nombre d’agents – 600 en tout travaillent dans la structure régionale – ce fut « un soulagement ».
Le départ du haut fonctionnaire de 61 ans aurait en effet libéré les paroles au sein de l’Agence régionale de santé.
Comme le rapporte notamment le site d’informations marseillais Marsactu, l’ambiance serait devenue délétère les derniers mois au siège de l’instance sanitaire.
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« Le directeur était arrivé avec des objectifs à atteindre et a mis beaucoup de pression. Ensuite, c’est l’effet domino : la pression est répercutée d’échelon en échelon et, dans ce contexte, certains résistent moins bien que d’autres », estime Marc Letient, du syndicat CFDT.
Plusieurs agents avaient demandé des changements de poste
Ces derniers mois, en matière de communication, le directeur général avait résolument décidé, notamment pour notre journal, de répondre plus ouvertement à des questions de santé publique précises touchant chacun de nos départements. Mais, en interne, son management est aujourd’hui pointé du doigt.
En tout, 110 postes auraient été mis à la vacance en moins d’un an (source Marsactu ).
Ces derniers mois, d'après des témoignages recueillis auprès d'agents, plusieurs avaient demandé des changements de poste pour « tenir bon ».
Son successeur pas encore connu
Claude d’Harcourt était passé auparavant par la direction de l’administration pénitentiaire, à l’ARS Alsace puis Grand-Est (2013 -2016).
À l’ARS Paca, depuis les derniers mois, il avait décidé de se passer d’adjoint et de secrétaire générale pour diriger. Une première à Marseille qui l’aura un peu plus isolé de ses agents. Le nom de son successeur se fait attendre.
Le Dauphiné
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