Le père de l'enfant dont le corps avait été retrouvé en août 1987 dans un fossé de l'autoroute A10, restera en prison à Blois où il est incarcéré depuis six mois.
La demande de mise en liberté sous contrôle judiciaire a été plaidée à huis clos par le juge des libertés et de la détention (JLD)de Blois.
L'avocate générale a mis en avant le risque de concertation entre M. L. et des témoins ou des complices éventuels. L'avocat de L. a tenté d'expliquer que l'ensemble des membres de la famille avait rendu visite à leur père à la prison et que le juge d'instruction avait déjà entendu l'accusé. "Madame, seule, est à l'origine de ces faits", a tenté de faire valoir l"avocat.
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Depuis son incarcération, M. L. a été hospitalisé à plusieurs reprises. Son ex-épouse est également incarcérée. Lors de sa garde à vue, il avait exprimé son soulagement d'être interpellé après avoir vécu "un enfer" auprès de son épouse, aujourd'hui âgée de 64 ans, laquelle, selon lui, se montrait violente tant avec lui qu'avec ses trois filles. Il avait attendu 2010, date de la majorité du dernier de leurs six enfants, pour demander le divorce.
Après avoir découvert la mort d'Inass au soir du 10 août 1987, le père de la fillette aurait pris la décision d'abandonner son corps sur la route du Maroc, le lendemain, et de ne rien dire à la police pour ne pas priver ses enfants de leur mère.
D'intenses recherches avaient alors été menées dans toute la France jusqu'à ce que des analyses ADN permettent de retrouver une piste qui a abouti à l'arrestation des parents en juin dernier.
France 3
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