Trois surveillants du centre pénitentiaire d’Alençon - Condé-sur-Sarthe (Orne), excédés par leurs conditions de travail, témoignent de leur quotidien.
Témoignages
« Sur la centaine de détenus, 80 sont ceux dont personne ne veut, résume Christophe (1), surveillant au centre pénitentiaire d’Alençon - Condé-sur-Sarthe. Les exclus, les ingérables, les cas psychiatriques. »
La prison a ouvert en mai 2013 pour accueillir les détenus difficiles.
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À la base, le projet était de les garder de trois à neuf mois, pour les punir.
Mais trois ans après, les détenus restent et les surveillants assurent manquer de moyens. « On savait que ça allait être des cas difficiles à gérer mais il devait y avoir un accompagnement. Ils veulent faire de Condé une vitrine mais n’en ont rien à faire de nous. »
Au cœur de la frustration de ces surveillants, l’impression « d’acheter la paix sociale. Le matin, on nous demande de ne pas les réveiller, raconte Henry (1), sinon ce sont des insultes toute la journée ». Il poursuit : « Certains détenus choisissent les surveillants qu’ils acceptent dans leur quartier. »
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