Hier matin, le syndicat Ufap de la maison d'arrêt de Tours avait programmé de bloquer l'accès à l'établissement pénitentiaire de la rue Henri-Martin.
Une manière de dénoncer le « fonctionnement en mode dégradé » vécu au quotidien « depuis cinq ans ».
« Les agents subissent constamment le manque de personnel et de moyens. Épuisés par ces conditions lamentables, nous avons crié notre souffrance à de nombreuses reprises », expliquait alors un communiqué.
Le mouvement a finalement été suspendu. En effet, mardi, Philippe Duflot, directeur interrégional des services pénitentiaires Centre-Est dont dépend la maison d'arrêt de Tours, est venu pour la troisième fois à la rencontre des personnels et des organisations syndicales. Avec des promesses. Et une amorce de calendrier.
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« Le directeur interrégional a annoncé un certain nombre de mesures à mettre en place pour qu'enfin cet établissement retrouve un fonctionnement digne des personnels qui y exercent », indique l'Union régionale de l'Ufap avant de préciser qu'une des premières mesures passe « par le transfert, dans les jours à venir, des détenus mineurs qui ont récemment agressé nos collègues » (*).
Un point d'étape sera diligenté au mois de juin. « On va suivre cela de très près », explique le représentant local de l'Ufap qui met en avant de criants problèmes en détention, notamment en raison des moyens humains insuffisants et des difficultés rencontrées avec la direction.
(*) Depuis le début de l'année, neuf surveillants ont été agressés, impliquant au total trois mineurs.
La Nouvelle République
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