Jean-Jacques Urvoas promet la construction d’une nouvelle prison à Gradignan avec une ouverture prévue en 2022.
Elle viendra remplacer la prison actuelle qui compte 600 détenus pour 423 places.
La prison de Gradignan (Gironde), en banlieue de Bordeaux, surpeuplée et vieille de 50 ans, va être détruite et reconstruite sur le même site pour une ouverture prévue en 2022, a déclaré vendredi le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.
« Je suis venu […] garantir que le chantier de reconstruction de cet établissement sera mené à son terme avec le souci qui est le nôtre : c’est-à-dire d’améliorer les conditions de détention pour garantir un encellulement individuel et surtout, parce que c’est une spécificité de l’établissement, de mieux préparer à la sortie », a souligné le Garde des Sceaux lors de sa visite.
Une prison exemplaire
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Jean-Jacques Urvoas a annoncé que le projet était financé. « Nous allons au mois d’avril 2017 lancer les conditions de l’appel d’offres […] pour choisir les entreprises en 2018 et démarrer les travaux en 2019. C’est un pari technique très compliqué. Sur le même site, nous allons à la fois construire un établissement et maintenir des détenus en détention », a-t-il détaillé.
Durant cette visite, il s’est intéressé aux activités (informatique, rédaction de CV…) proposées par le Centre de préparation à la sortie de Gradignan pour éviter la récidive. « Ici, il y a un travail exemplaire, je voulais comprendre les raisons, observer les réalisations, pour pouvoir nourrir les projets des 28 quartiers de préparation à la sortie que je souhaite lancer dans cette année 2017 », a expliqué M. Urvoas.
Après l’annonce, le 6 octobre dernier, de la construction de ces 28 quartiers, les terrains sont en cours d’identification. Une grande partie des préfets ont déjà fait des propositions de terrain pour la construction des 32 futures maisons d’arrêt et d’un centre de détention, dont les sites devraient être rendus publics prochainement.
Importante surpopulation
Construit en 1967, le centre pénitentiaire a « très mal vieilli », selon Ludovic Ducla, du syndicat CGT pénitentiaire, qui s’est interrogé après sa rencontre avec le ministre : « On est à 90 jours des élections, est-ce que les suivants auront la même politique ? »
Avec 600 détenus actuellement (800 selon les syndicats) pour 423 places, le taux de surpopulation s’élève à 170 %. Ce qui engendre des problèmes de violences et impacte également les riverains, dont les premiers pavillons se situent à 20 mètres des clôtures d’enceinte...
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