Les syndicats des personnels pénitentiaires réclamaient un dépistage pour l’ensemble de la prison de Vendin-le-Vieil depuis le décès d’un détenu atteint de tuberculose.
D’autant plus depuis qu’une infirmière et un surveillant avaient également été positifs au test. Ils ont obtenu gain de cause.
« La bataille a été rude mais ce qui compte c’est le résultat. » Les représentants syndicaux UFAP et FO de la maison centrale de Vendin-le-Vieil militent depuis le mois de novembre. Depuis la mort d’un détenu atteint de tuberculose sans que personne ne soit informé de la présence du bacille au sein de la prison.
333 personnes seront dépistés
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Les délégués syndicaux souhaitaient alors que l’ensemble du personnel – et non pas uniquement le premier cercle de personnes ayant été en contact avec le détenu – soit dépisté afin d’éviter toute contamination. Un souhait d’autant plus exacerbé depuis qu’une infirmière et un surveillant pénitentiaire ont réagi positivement aux tests.
À l’issue du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) exceptionnel qui s’est tenu mardi, les syndicats ont finalement obtenu gain de cause.
« D’ici fin mars, 333 personnes devraient être dépistées », explique le représentant UFAP. Les surveillants pénitentiaires, mais aussi les intervenants extérieurs, les prestataires de services… « Une lettre sera mise à disposition aux ressources humaines afin de permettre à chacun de consulter un radiologue et, après, une série de dates sera instaurée pour les tests. »
Les détenus aussi, mais sur demande
Une information spécifique sera également mise en place auprès des détenus. Ceux qui le souhaitent pourront aussi être dépistés...
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