Arrivée en septembre 2013, Christel Drouet, directrice de la Maison centrale de Saint-Maur, évoque « un passage enrichissant en termes humains » avec d'inévitables moments de fortes tensions.
Un passage puisqu'elle vient d'être nommée à la tête du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan (Landes). « Je prendrai mes fonctions à partir du 1er juillet et en attendant l'arrivée de mon successeur, c'est Valérie Prats, directrice adjointe, qui assurera l'intérim. »
Quant aux fortes tensions, Christel Drouet se souvient notamment de la prise d'un otage par deux détenus, en mars 2015. « J'avais plutôt un bon contact avec l'instigateur de cette prise d'otage et j'ai négocié avec lui, durant de longues heures. » Une situation très pesante au cours de laquelle « on ne pense qu'à l'otage » et à sa libération sans heurt. « C'est le Raid qui a mis un terme à cette situation. »
Unités de vie familiale
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Autre sujet de l'actualité carcérale, la radicalisation de certains détenus. « Nous sommes à ce niveau très vigilants, assure notre interlocutrice, et dès qu'une personne arrivante s'inscrit dans ce processus, nous la plaçons en isolement. Mais nous avons la chance d'avoir un imam de qualité qui est un vecteur d'informations mesurées sur sa religion. »
Sur un plan matériel, la Maison centrale de Saint-Maur a vu, durant ces derniers mois, « l'ensemble de ses douches refaites et maintenant, nous espérons l'ouverture prochaine des unités de vie familiale ».
Trois appartements proches des parloirs et susceptibles d'accueillir les familles sur des durées allant de six heures à soixante-douze heures. De nouvelles structures qui seront forcément inaugurées par le successeur de Christel Drouet.
La Nouvelle République
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