En période d’Euro de football, des joueurs pas comme les autres se sont affrontés ce samedi matin à Nanterre.
Des matons, des greffiers, des groupes d’intervention… Onze établissements pénitentiaires d’Ile-de-France ont envoyé leur équipe au pied de la maison d’arrêt pour une nouvelle compétition de football à 7. Une première vouée à être reconduite chaque année.
« L’objectif est d’échanger en dehors de notre métier », explique un joueur en maillot jaune et bleu. « Ça fait plaisir de voir tant de collègues fouler notre terrain », se réjouit le capitaine de Nanterre en bas des tribunes.
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Avec son maillot vert fluo, une autre équipe se fait remarquer par les spectateurs. Et pour cause : les cinq joueuses de Villepinte sont les seules femmes à fouler la pelouse ce jour-là. « On joue avec une équipe mixte depuis 2006, rappelle le capitaine, sur le bord du terrain.
Les filles sont toutes inscrites en club. Vu leur niveau technique, elles méritent largement leur place. » Les voir tenir tête aux grands gaillards d’en face reste impressionnant. La remarque fait rire l’une d’elles. « C’est vrai que ça va souvent plus vite que chez les filles… Ça rend le jeu encore plus amusant. »
Cette milieu de terrain, fan de Dimitri Payet, ne rencontrera malheureusement pas le succès escompté. Villepinte ne passera pas les poules et la journée s’arrête avant le déjeuner. « Rien de grave, juge l’un des joueurs, tout sourire après l’effort. Notre équipe joue avant tout pour le plaisir. »
Le Parisien
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