Un détenu du centre de détention de Perpignan s'est rebellé mardi après la découverte de deux téléphones portables dans sa cellule par un premier surveillant.
Il a dû être maîtrisé et aurait ainsi été blessé, nécessitant son transport vers le centre hospitalier.
Or, à son arrivée, l'intéressé a prétexté une envie pressante et a été démenotté par les agents qui ont attendu devant la porte des toilettes.
Trouvant le temps long, les agents ont alors sommé le détenu de sortir, ce qu'il a fait, en brandissant une arme artisanale qu'il s'était confectionnée à l'intérieur et avec laquelle il les a menacés.
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Puis, l'homme a pris la fuite dans les couloirs, percutant un chariot médical, avant de se retrouver acculé contre un mur tenant toujours son arme. La police municipale, déjà sur place, a été appelée en renfort et a dû mettre le récalcitrant en joue, le temps que les surveillants le maîtrisent et le conduisent en chambre sécurisée en attendant son retour à la prison sous escorte policière où il a été placé au quartier d'isolement.
"Ce détenu n'en est pas à sa première tentative d'évasion, puisqu'en service de nuit, le 6 mars dernier, il avait déjà essayé de se faire conduire à l’hôpital. En effet, une personne se présentant comme sa femme avait appelé les secours, qui s'étaient présentés à la prison, explique le syndicat UFAP-Unsa justice.
Le premier surveillant s'était rendu à sa cellule, intrigué par son comportement, et avait décidé de procéder à une fouille, découvrant un téléphone dissimulé dans du pain. Quand il était revenu avec les secours, le détenu était déjà habillé et prêt à partir pour l'hôpital.
Un électrocardiogramme avait été réalisé sur place et n'avait révélé aucune anomalie..."
Il réclame non seulement la condamnation du détenu pour cette tentative d'évasion qui a mis en danger non seulement le personnel pénitentiaire, mais aussi le personnel médical de l’hôpital, mais aussi, le retour des fouilles systématiques à l'issue du parloir familles et une fouille générale pour "éradiquer tous les téléphones portables et autres objets ou substances illicites".
Le syndicat SLP-FO pénitentiaire souligne, de la même façon, "le professionnalisme et le courage de tous les corps de sécurité qui ont permis d'empêcher cette évasion".
L'indépendant
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