Ilitch Ramirez Sanchez, alias Carlos, a été condamné à 1.500 euros d'amende pour outrage à l'encontre d'une lieutenante de l'Administration pénitentiaire lors de son procès en appel en mai 2013.
Le parquet avait requis 2.000 euros d'amende. Le tribunal correctionnel de Paris l'a en outre condamné à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la victime.
Il était reproché à Carlos d'avoir proféré des injures, dont certaines à caractère antisémite en marge de son dernier procès devant les assises spéciales de Paris, le 22 mai 2013. Devant les policiers, Carlos avait contesté avoir traité l'agent des services pénitentiaires de "sale juive", mais a reconnu l'avoir qualifiée d'"Israélienne" et de "sioniste". S'exprimant avec véhémence au point de se faire rappeler à l'ordre à plusieurs reprises par le président, Carlos avait dénoncé à l'audience, le 3 mars, une "magouille", un "montage". Pour lui, "99 % des surveillants sont des gens honorables", "1 % sont des tarés", avait ajouté le Vénézuélien de 64 ans.
Depuis 20 ans qu'il est détenu en France, après son arrestation au Soudan par la police française en août 1994, il subit "harcèlement, mauvais traitement, torture", avait plaidé son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre, qui avait dénoncé une "poursuite bricolée". Carlos a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité, le 26 juin à Paris, avec 18 ans de sûreté, pour quatre attentats commis en France il y a trente ans. Ces attentats avaient fait onze morts et près de 150 blessés.
Il était reproché à Carlos d'avoir proféré des injures, dont certaines à caractère antisémite en marge de son dernier procès devant les assises spéciales de Paris, le 22 mai 2013. Devant les policiers, Carlos avait contesté avoir traité l'agent des services pénitentiaires de "sale juive", mais a reconnu l'avoir qualifiée d'"Israélienne" et de "sioniste". S'exprimant avec véhémence au point de se faire rappeler à l'ordre à plusieurs reprises par le président, Carlos avait dénoncé à l'audience, le 3 mars, une "magouille", un "montage". Pour lui, "99 % des surveillants sont des gens honorables", "1 % sont des tarés", avait ajouté le Vénézuélien de 64 ans.
Depuis 20 ans qu'il est détenu en France, après son arrestation au Soudan par la police française en août 1994, il subit "harcèlement, mauvais traitement, torture", avait plaidé son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre, qui avait dénoncé une "poursuite bricolée". Carlos a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité, le 26 juin à Paris, avec 18 ans de sûreté, pour quatre attentats commis en France il y a trente ans. Ces attentats avaient fait onze morts et près de 150 blessés.
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