«Si vous êtes condamnés à trois ans de prison (dont une année avec sursis, NDLR), c’est qu’on a épuisé toutes les solutions… » déplore le président Pidoux du tribunal correctionnel d’Avignon. En face de lui, Samir Afaifia, 27 ans, et un casier déjà long.
Le 15 février dernier, près de la route de Tarascon à Avignon, les policiers l’ont débusqué derrière un buisson, tout près d’une maison à peine cambriolée. Il avait encore son bracelet électronique, mesure prise lors d’une précédente condamnation, quand il a participé à ce vol avec effraction qui a donné lieu à des arrestations en flagrant délit, plutôt musclées et rocambolesques.
« Je suis désolé d’avoir fait le “chouf” » lâche le prévenu au tribunal. Le chouf, c’est le guetteur, le rôle qu’il affirme avoir tenu lors de ce cambriolage où un mineur a aussi été arrêté, et où un troisième auteur potentiel reste non identifié.
« Ce rôle de guetteur, dans leur esprit, c’est moins grave… » a plaidé son avocat Me Lemaire, demandant la relaxe des faits de rébellion pour lesquels sont client était également poursuivi. Relaxe prononcée. Mais pour le reste, il aura donc bien deux ans ferme, avec mandat de dépôt, à purger.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire