L'homme, blessé, réussit à fuir devant son domicile de Sainte-Marguerite
La victime est partie en courant dans cette rue, alors qu'elle sortait de chez elle. Le quinquagénaire aurait alors chuté et les tireurs auraient fait feu à sept reprises.
Chaque fois qu'une opération criminelle de ce genre échoue, la question se pose de la même manière. S'agit-il d'une tentative de règlement de comptes ou bien d'un avertissement sanglant ?
Mercredi matin, dans le quartier de Sainte-Marguerite (9e), près d'une dizaine de coups de feu ont été tirés contre un homme de 58 ans, qui quittait son domicile. Ceux qui ont ouvert le feu savaient sans doute qu'ils avaient affaire à une grosse pointure.
Une figure du banditisme qui avait été libérée quelques mois auparavant. Mais ils l'ont laissée en vie, volontairement ou pas. Pour se faire une idée plus précise des véritables intentions des malfaiteurs, encore faudrait-il pouvoir disséquer le mode opératoire des hommes armés. Et de cela, pour l'instant, les enquêteurs n'en sont pas capables.
Pour l'heure, les scénarios restent flous, voire contradictoires. Certains témoins de la scène parlent d'une voiture dans laquelle seraient arrivés les tueurs, d'autres d'une moto. Mais une chose est sûre, ils ont ouvert le feu avec une arme de poing de calibre 9 mm, alors que la "cible" prenait ses jambes à son cou. Sept douilles ont été retrouvées au sol.
Un vol à main armée dans la plus pure tradition du banditisme, avec lance-roquettes et pain de plastique sur le pare-brise. Malgré son professionnalisme et le succès de l'opération, Joseph avait chuté un mois plus tard. Il était interpellé à Paris, alors qu'il tentait, avec un complice, alors élu municipal, de blanchir l'argent dans une banque de la capitale.
Écroué aux Baumettes, le présumé braqueur n'avait pourtant pas dit son dernier mot. Deux ans et demi après son interpellation, il imaginait et mettait en oeuvre une tentative d'évasion, à deux doigts de se concrétiser. Sans doute avec l'aide de complices, il s'était déguisé en surveillant, avant de se munir d'une carte de l'administration pénitentiaire, censée lui garantir sa sortie de la prison.
Après avoir passé les unes après les autres la plupart des grilles du bâtiment B, celui des "gros voyous", celui qui se faisait appeler "Jo" est tombé sur un os. Un surveillant un peu plus physionomiste que la moyenne lui a réclamé devant la dernière porte. Lorsqu'il lui a présenté, le "maton" a découvert la supercherie.
En mai 2003, la cour d'assises s'est donc montrée plutôt sévère en le condamnant à 15 ans de réclusion, une peine qu'il aura presque entièrement purgée.
Depuis sa sortie, quels liens avait-il noué avec ses anciens complices ? Les enquêteurs vont évidemment tenter d'y voir plus clair, en interrogeant d'abord la victime, sur son lit d'hôpital, la jambe et la main percées par deux projectiles de pistolet automatique.
Aux enquêteurs venus l'interroger, il a indiqué avoir été blessé rue Rabelais (16e), devant un snack, par un homme qui aurait ouvert le feu trois fois dans sa direction. Des faits que la sûreté départementale va devoir vérifier, puisqu'aucune trace n'aurait été trouvée sur les lieux décrits par la victime.
La Provence
Mercredi matin, dans le quartier de Sainte-Marguerite (9e), près d'une dizaine de coups de feu ont été tirés contre un homme de 58 ans, qui quittait son domicile. Ceux qui ont ouvert le feu savaient sans doute qu'ils avaient affaire à une grosse pointure.
Une figure du banditisme qui avait été libérée quelques mois auparavant. Mais ils l'ont laissée en vie, volontairement ou pas. Pour se faire une idée plus précise des véritables intentions des malfaiteurs, encore faudrait-il pouvoir disséquer le mode opératoire des hommes armés. Et de cela, pour l'instant, les enquêteurs n'en sont pas capables.
Pour l'heure, les scénarios restent flous, voire contradictoires. Certains témoins de la scène parlent d'une voiture dans laquelle seraient arrivés les tueurs, d'autres d'une moto. Mais une chose est sûre, ils ont ouvert le feu avec une arme de poing de calibre 9 mm, alors que la "cible" prenait ses jambes à son cou. Sept douilles ont été retrouvées au sol.
Quels liens pour l'ex-braqueur ?
L'homme, Joseph R., 58 ans, avait quitté sa cellule au mois de juillet dernier. Le dernier épisode d'un parcours judiciaire extrêmement chargé. En octobre 1999, il avait participé au braquage retentissant d'un fourgon blindé, rue Sainte (7e), à Marseille, à deux pas de l'abbaye de Saint-Victor. Un commando de six hommes avait réussi à s'emparer d'un butin de 15 millions de francs (2,3 millions d'euros).Un vol à main armée dans la plus pure tradition du banditisme, avec lance-roquettes et pain de plastique sur le pare-brise. Malgré son professionnalisme et le succès de l'opération, Joseph avait chuté un mois plus tard. Il était interpellé à Paris, alors qu'il tentait, avec un complice, alors élu municipal, de blanchir l'argent dans une banque de la capitale.
Écroué aux Baumettes, le présumé braqueur n'avait pourtant pas dit son dernier mot. Deux ans et demi après son interpellation, il imaginait et mettait en oeuvre une tentative d'évasion, à deux doigts de se concrétiser. Sans doute avec l'aide de complices, il s'était déguisé en surveillant, avant de se munir d'une carte de l'administration pénitentiaire, censée lui garantir sa sortie de la prison.
Après avoir passé les unes après les autres la plupart des grilles du bâtiment B, celui des "gros voyous", celui qui se faisait appeler "Jo" est tombé sur un os. Un surveillant un peu plus physionomiste que la moyenne lui a réclamé devant la dernière porte. Lorsqu'il lui a présenté, le "maton" a découvert la supercherie.
En mai 2003, la cour d'assises s'est donc montrée plutôt sévère en le condamnant à 15 ans de réclusion, une peine qu'il aura presque entièrement purgée.
Depuis sa sortie, quels liens avait-il noué avec ses anciens complices ? Les enquêteurs vont évidemment tenter d'y voir plus clair, en interrogeant d'abord la victime, sur son lit d'hôpital, la jambe et la main percées par deux projectiles de pistolet automatique.
Un autre blessé par balles à l'Estaque
Mardi soir, un autre homme était aussi visé par des tirs à l'arme à feu. Agé de 20 ans, il a lui aussi reçu un projectile, ou plutôt un éclat, dans la cuisse. Ce sont des proches qui l'ont transporté à l'hôpital Nord.Aux enquêteurs venus l'interroger, il a indiqué avoir été blessé rue Rabelais (16e), devant un snack, par un homme qui aurait ouvert le feu trois fois dans sa direction. Des faits que la sûreté départementale va devoir vérifier, puisqu'aucune trace n'aurait été trouvée sur les lieux décrits par la victime.
La Provence
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