Les premiers détenus de la nouvelle prison régionale attendus en juillet

La construction de la nouvelle prison régionale, entraînant la fermeture de la maison d’arrêt de Chartres, est terminée. Elle accueillera, à terme, 768 prévenus et condamnés.

batiment des hommes

Grues et pelleteuses ont définitivement disparu du paysage. Après presque trois ans de chantier, le centre pénitentiaire de Saran, en banlieue d’Orléans, est officiellement terminé. « On est en phase de test et de vérification », explique Didier Voituron, son directeur, en poussant la lourde porte d’entrée, sous l’œil des surveillants déjà en poste. « 70 % du personnel est déjà affecté à Saran mais seulement 15 % sont physiquement ici. Les autres sont mis à disposition de la maison d’arrêt d’Orléans ».

30 places pour les femmes

 

La maison de Chartres et celle d’Orléans fermeront leurs portes avant la fin de l’année, après le transfert progressif, cet été, de leurs détenus à Saran.

Les premiers condamnés seront amenés à la prison de 210 places « après le 14 juillet. Il y aura une trentaine de détenus venus de la région Centre et une soixantaine de la maison d’arrêt de la Santé, à Paris, qui doit fermer », détaille Didier Voituron.

Ce n’est qu’en fin d’année 2014 que le centre pénitentiaire de Saran sera pleinement occupé.
Malgré les quelques semaines de retard du chantier – notamment en raison d’un problème d’évacuation des eaux de pluie – le résultat est conforme aux attentes des services pénitentiaires. En particulier, en matière de sécurité. L’établissement se veut à la pointe avec des bornes de contrôle biométrique et plus de 450 caméras pour surveiller les allées et venues des détenus.

Ils seront répartis dans deux maisons d’arrêt et un centre de détention.

Des bâtiments qui fonctionneront chacun en autonomie, avec leurs propres surveillants :
« L’idée c’est de pouvoir redonner une dimension humaine à l’ensemble mais aussi permettre aux détenus d’avoir sur place des activités sept jours sur sept. L’important, c’est qu’ils ne restent pas enfermer à ne rien faire ».

Chacun des bâtiments comprend sa propre salle de sport, sa bibliothèque, sa salle informatique, etc. Sur les 768 places, une trentaine sont réservées aux femmes. Comme la plupart des hommes, elles disposeront d’une cellule individuelle.
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Surpopulation carcérale. :119 personnes sont détenues à la maison d’arrêt de Chartres, pour 112 places. 282 sont à la maison d’arrêt d’Orléans pour 105 places. Le centre de détention de Châteaudun compte 521 détenus mais ils ne sont pas concernés par l’ouverture de Saran.

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