À la mi-février, Azzedine est placé en détention provisoire pour avoir volé une employée de la mairie de Montivilliers, agressé le maire de l’époque et un de ses adjoints. En mars, il en a été condamné pour cela à de la prison ferme. Entre temps, il a encore fait parler de lui.
LE HAVRE (Seine-Maritime). «Vous venez de me condamner à tort et vous allez recommencer aujourd’hui », lance dans le box le Havrais de 27 ans. À la mi-février, Azze-dine est placé en détention provisoire pour avoir volé une employée de la mairie de Montivilliers, agressé le maire de l’époque et un de ses adjoints. En mars, il en a été condamné pour cela à de la prison ferme. Entre temps, il a encore fait parler de lui.
Le 27 février dernier, au centre pénitentiaire de Saint-Aubin-Routot, le détenu exige du personnel des produits pour nettoyer sa cellule. Un surveillant lui indique que la demande doit être écrite. Une réponse qui ne lui convient pas. Il fait de grands gestes devant l’agent et un collègue de ce dernier, appelé en renfort. Un poing touche le premier. Aussi, le détenu se saisit d’un couteau. Les deux professionnels donnent l’alerte. « Ils sont arrivés à dix sur moi » se plaint le prévenu. « Ils m’ont écrasé la tête comme un chien. Ils m’ont mis à poil comme un chien. Ils m’ont cogné partout en me portant au mitard. » Tout au long du procès, le Havrais se vante de posséder un certificat médical constatant des blessures. « Je l’ai oublié à la prison, à la dernière minute, affirme-t-il lorsque le juge réclame une dernière fois le document. Malgré tout, le récidiviste de la violence n’abdique pas. « C’est moi la victime. Je suis gentil. Je parle trop gentiment aux surveillants. Tout le temps, c’est merci, bonjour », crie-t-il.
Ses éclats de voix résonnent dans la salle d’audience. « Vous allez vous adresser à moi sur un autre ton. Sinon, vous serez jugé en votre absence », finit par lâcher le juge. « Monsieur ne respecte aucune règle de vie en société », s’engouffre le parquet. Sous son tee-shirt jaune flamboyant, le prévenu a le bras gauche en écharpe. « Pour une affaire », dit-il. Fin mai, Azzedine sera encore escorté devant la correctionnelle pour un « nouvel incident » à la prison, dixit le procureur. Il écope de six nouveaux mois de prison ferme.
www.paris-normandie.fr
Le 27 février dernier, au centre pénitentiaire de Saint-Aubin-Routot, le détenu exige du personnel des produits pour nettoyer sa cellule. Un surveillant lui indique que la demande doit être écrite. Une réponse qui ne lui convient pas. Il fait de grands gestes devant l’agent et un collègue de ce dernier, appelé en renfort. Un poing touche le premier. Aussi, le détenu se saisit d’un couteau. Les deux professionnels donnent l’alerte. « Ils sont arrivés à dix sur moi » se plaint le prévenu. « Ils m’ont écrasé la tête comme un chien. Ils m’ont mis à poil comme un chien. Ils m’ont cogné partout en me portant au mitard. » Tout au long du procès, le Havrais se vante de posséder un certificat médical constatant des blessures. « Je l’ai oublié à la prison, à la dernière minute, affirme-t-il lorsque le juge réclame une dernière fois le document. Malgré tout, le récidiviste de la violence n’abdique pas. « C’est moi la victime. Je suis gentil. Je parle trop gentiment aux surveillants. Tout le temps, c’est merci, bonjour », crie-t-il.
Ses éclats de voix résonnent dans la salle d’audience. « Vous allez vous adresser à moi sur un autre ton. Sinon, vous serez jugé en votre absence », finit par lâcher le juge. « Monsieur ne respecte aucune règle de vie en société », s’engouffre le parquet. Sous son tee-shirt jaune flamboyant, le prévenu a le bras gauche en écharpe. « Pour une affaire », dit-il. Fin mai, Azzedine sera encore escorté devant la correctionnelle pour un « nouvel incident » à la prison, dixit le procureur. Il écope de six nouveaux mois de prison ferme.
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