Outrages, menaces de mort, et violences. Ce sont les faits pour lesquels comparaissait un détenu du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe devant le tribunal correctionnel d’Alençon, mercredi 9 avril. Des faits qui s’échelonnent de décembre à mars.
U
n détenu de la maison centrale a été condamné à un an de prison, mercredi 9 avril, devant le tribunal correctionnel d'Alençon
Le troisième et dernier épisode s’est déroulé le 10 mars. Le détenu, placé au quartier disciplinaire, avait répandu urine, excréments, et détritus dans le sas de sa cellule. Les images de la vidéosurveillance de l’établissement permettent de constater l’étendue des immondices. Après qu’il se soit vu refuser le prêt d’un stylo et d’un papier, le prévenu a “pété les plombs”, reconnaît-il. Utilisant ses déchets (amassés depuis une dizaine de jours) comme projectiles, il a pris pour cible un des surveillants.
“Il se veut nuisible. Veut définir les règles de la détention comme un menu à la carte. Mais la violence ne peut avoir de bénéfice“, déplore le procureur de la République. Carole Étienne a requis deux ans de prison.
L’avocat de la défense, Me Axel Sandberg, estime de son côté que le “fourbi” amassé était le “seul moyen de revendication” pour le détenu.
Mohamed Sissoko a été condamné à un an de prison. Il devra indemniser les surveillants victimes.
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