Le nouveau directeur prend officiellement ses fonctions cet après-midi
Jean-Pierre Charpentier-Tity est en fait arrivé dès le 2 décembre dernier
La maison d'arrêt de Périgueux aura, officiellement cet après-midi, un nouveau directeur : Jean-Pierre Charpentier-Tity. Dans les faits, ce fonctionnaire pénitencier de 48 ans est déjà dans ses fonctions depuis le 2 décembre dernier, "mais le décorum veut qu'il y ait une cérémonie officielle, avec le préfet", explique-t-il.
Périgueux a connu pire : en 2012, il y avait 150 détenus hébergés. La maison d'arrêt de Périgueux, c'est aussi une cinquantaine de personnels pénitentiaires. Dont 36 surveillants. 36, seulement : "Normalement, nous devons en avoir 41."
Un déficit de personnel devenu structurel. "Je n'ai plus d'espoir, j'ai des certitudes : rien ne bougera cette année. Sur l'inter-région (NDLR : Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes), il y a un déficit de 120 agents et on nous en attribue six seulement", estime le nouveau directeur.
Un manque de moyens qui commence à peser sur la bonne tenue de l'établissement. "On aurait besoin aussi d'un technicien. Pour le moindre problème, on est obligé de faire appel à des entreprises extérieures, ce qui nous coûte très cher et nous fait perdre du temps."
En revanche, pour ce qui est de la réhabilitation, la maison d'arrêt de Périgueux, construite en 1863, attendra. "Il y avait un projet sous le gouvernement Fillon, mais tout était gelé depuis 2012", note le directeur.
Sud Ouest
- Déficit de personnels
Périgueux a connu pire : en 2012, il y avait 150 détenus hébergés. La maison d'arrêt de Périgueux, c'est aussi une cinquantaine de personnels pénitentiaires. Dont 36 surveillants. 36, seulement : "Normalement, nous devons en avoir 41."
Un déficit de personnel devenu structurel. "Je n'ai plus d'espoir, j'ai des certitudes : rien ne bougera cette année. Sur l'inter-région (NDLR : Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes), il y a un déficit de 120 agents et on nous en attribue six seulement", estime le nouveau directeur.
Un manque de moyens qui commence à peser sur la bonne tenue de l'établissement. "On aurait besoin aussi d'un technicien. Pour le moindre problème, on est obligé de faire appel à des entreprises extérieures, ce qui nous coûte très cher et nous fait perdre du temps."
- Une nouvelle aile
En revanche, pour ce qui est de la réhabilitation, la maison d'arrêt de Périgueux, construite en 1863, attendra. "Il y avait un projet sous le gouvernement Fillon, mais tout était gelé depuis 2012", note le directeur.
Sud Ouest
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