Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Jean-Marie Delarue, a constaté de nets progrès sur les conditions matérielles et de fonctionnement du centre pénitentiaire des Baumettes mais les juge encore "fragiles", notamment du fait d'incertitudes budgétaires.
Dans un rapport de près de 500 pages publié aujourd'hui, le Contrôleur rend compte de sa première visite, en octobre 2012, ainsi que d'une seconde, en septembre 2013. La première visite avait amené le CGLPL à dresser un constat alarmant, évoquant des conditions de détention "inhumaines" et à formuler des recommandations d'urgence pour y remédier. Par la suite, l'Observatoire international des prisons (OIP) avait obtenu que l'Administration pénitentiaire soit condamnée à trois reprises, par la justice administrative, à réaliser des travaux dans l'établissement.
Depuis, des travaux ont effectivement été entrepris pour remédier aux carences les plus sérieuses et un nouveau bâtiment a été mis en chantier. Il devrait accueillir environ 400 détenus à partir de 2016 (l'établissement flirte avec les 2.000 au total). A l'occasion de sa seconde visite, le Contrôleur a effectué un nouvel état des lieux, près d'un an après son premier passage. "L'analyse conduite par la nouvelle équipe de direction et les mesures prises en conséquence sont de nature à remédier en profondeur et structurellement aux graves dysfonctionnements de l'établissement et aux atteintes aux droits fondamentaux des détenus qui en sont la conséquence", résume le rapport.
Pour autant, "si les mesures prises et envisagées sont pertinentes, les conditions de leur mise en oeuvre et la pérennité de leurs effets sont, à ce jour, fragiles", ajoute-t-il. De manière générale, les observateurs du CGLPL ont relevé de "profonds changements en matière d'hygiène", symbolisés notamment par la disparition de certaines odeurs et la diminution du volume des détritus au pied des façades. Quant aux violences au sein de l'établissement, le nombre d'incidents est globalement stable mais des mesures ont été prises pour mieux gérer les flux, en particulier pour les promenades.
Dans un rapport de près de 500 pages publié aujourd'hui, le Contrôleur rend compte de sa première visite, en octobre 2012, ainsi que d'une seconde, en septembre 2013. La première visite avait amené le CGLPL à dresser un constat alarmant, évoquant des conditions de détention "inhumaines" et à formuler des recommandations d'urgence pour y remédier. Par la suite, l'Observatoire international des prisons (OIP) avait obtenu que l'Administration pénitentiaire soit condamnée à trois reprises, par la justice administrative, à réaliser des travaux dans l'établissement.
Depuis, des travaux ont effectivement été entrepris pour remédier aux carences les plus sérieuses et un nouveau bâtiment a été mis en chantier. Il devrait accueillir environ 400 détenus à partir de 2016 (l'établissement flirte avec les 2.000 au total). A l'occasion de sa seconde visite, le Contrôleur a effectué un nouvel état des lieux, près d'un an après son premier passage. "L'analyse conduite par la nouvelle équipe de direction et les mesures prises en conséquence sont de nature à remédier en profondeur et structurellement aux graves dysfonctionnements de l'établissement et aux atteintes aux droits fondamentaux des détenus qui en sont la conséquence", résume le rapport.
Pour autant, "si les mesures prises et envisagées sont pertinentes, les conditions de leur mise en oeuvre et la pérennité de leurs effets sont, à ce jour, fragiles", ajoute-t-il. De manière générale, les observateurs du CGLPL ont relevé de "profonds changements en matière d'hygiène", symbolisés notamment par la disparition de certaines odeurs et la diminution du volume des détritus au pied des façades. Quant aux violences au sein de l'établissement, le nombre d'incidents est globalement stable mais des mesures ont été prises pour mieux gérer les flux, en particulier pour les promenades.
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