Pascal Petit accuse l’administration pénitentiaire d’avoir contribué à la dégradation de son état de santé. Il est atteint d’un cancer et son incarcération, puis un transfert, auraient retardé ses soins.
Quand, dans la nuit du 14 au 15 octobre 2014, il fait une nouvelle hémorragie alors qu’il est libre, il dégaine son téléphone. Entre 0 h 50 et 3 h 17, il passe 23 appels à la maison d’arrêt de Dunkerque.
Les mots qu’il échange avec le surveillant d’astreinte ne sont pas doux, entre menaces et insultes. Ces coups de fil malveillants l’ont conduit devant le tribunal, hier. Et ce n’était pas sa parole contre contre celle du surveillant. Dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital, il a continué à téléphoner. Sans doute surpris par les propos entendus, un ambulancier a enregistré trois conversations avec son mobile.
Si le parquet convient que « la douleur a pu provoquer l’infraction », il a bien du mal à imaginer que 23 appels (d’une durée totale de 29 minutes) relèvent d’un moment d’égarement. « Il était dans un état de désespoir assez patent », a tenté la défense, demandant même une expertise médicale...
Lire la suite sur www.lavoixdunord.fr
Si le parquet convient que « la douleur a pu provoquer l’infraction », il a bien du mal à imaginer que 23 appels (d’une durée totale de 29 minutes) relèvent d’un moment d’égarement. « Il était dans un état de désespoir assez patent », a tenté la défense, demandant même une expertise médicale...
Lire la suite sur www.lavoixdunord.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire