Avec 157 % de taux d'occupation, la maison d'arrêt malouine est surpeuplée. Et l'atelier de travail sous-utilisé.
Pascal Evans, nouveau directeur de la maison d'arrêt.
Vous succédez à Jérôme Delalande, nommé début mai directeur de la maison d'arrêt de Laval. Qui êtes-vous Pascal Evans ?
J'ai 57 ans, je suis marié, père de deux enfants (avec quatre petits-enfants), originaire de la région d'Évreux. J'arrive de la maison d'arrêt de Niort, que je dirigeais depuis février 2010. Mon parcours dans la pénitentiaire a commencé en janvier 1984, comme surveillant à Poissy, puis à Évreux, en 1988.
Ensuite, j'ai été premier surveillant à Poissy et, en 1995, à la centrale de Poissy. Puis, chef de service de 2003 à 2005, à Rouen et promu capitaine en janvier 2005. Ensuite, je suis devenu adjoint à la maison d'arrêt de Saintes et chef d'établissement à Niort.
Quelles sont les caractéristiques de l'établissement malouin ?
Pour l'instant, j'observe car j'y suis depuis trop peu de temps. La population carcérale me paraît calme, surtout celle d'origine locale. Il y a quelques étrangers seulement. Nous affectons les cellules en tenant compte des compatibilités. Le taux d'occupation de la maison d'arrêt (157 % lors d'une visite du député Lurton, en juin) reste le même, mais il n'y a pas de matelas par terre. Cela reste gérable.
Il y a sans doute tout de même quelques problèmes à régler ?
L'introduction des téléphones portables, interdite. La semaine dernière...
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