Ne soyez pas étonnés de voir des policiers lourdement armés aux abords du palais de justice de Saint-Omer. Dès lundi 28 septembre et jusqu’au 7 octobre, la cour d’assises juge en appel Fabrice Hornec, détenu particulièrement surveillé pour le braquage de 30 kg d’or.
Des travaux de sécurité au palais de justice
Cousin des frères Hornec – des gens du voyage sédentarisés en Seine-Saint-Denis fichés au grand-banditisme – Fabrice est classé dans la catégorie des détenus particulièrement surveillés. La tenue de son procès en appel a, de ce fait, nécessité quelques travaux de sécurité au palais de justice. « Nous avons entièrement revu les geôles et toute la sécurisation du cheminement des détenus vers la salle d’audience », commente, sans plus de précision pour ne rien déflorer, le président du tribunal de grande instance, Bertrand Duez. Ces aménagements étaient devenus nécessaires, la tenue de ce procès a été le bon prétexte pour les réaliser.La salle d’audience, elle aussi, a été l’objet d’un chantier. Contrairement à la plupart des autres cours d’assises, celle du Pas-de-Calais ne disposait pas encore de box des accusés sécurisé par une cage de verre. C’est désormais chose faite. « Cela permettra de tenir les débats en toute sérénité », se félicite Bertrand Duez.
Des chiens renifleurs
À l’extérieur, un gros dispositif policier sécurisera les abords du tribunal. Combien d’hommes ? Là encore le président du TGI ne souhaite pas donner davantage de détails, indiquant juste qu’ils seront « lourdement armés ». Chaque matin, des chiens spécialement entraînés pour flairer des armes qui auraient pu être dissimulées arpenteront tous les recoins du palais de justice. Le convoi qui assurera le déplacement de l’accusé, entre le centre pénitentiaire de Longuenesse, où il sera momentanément transféré, et la cour d’assises, se tiendra lui aussi sous très haute surveillance.Le coût de tout ce dispositif n’a pas été dévoilé.
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