Force ouvrière pénitentiaire liste les obstacles à la validation du projet de l’École nationale d’administration pénitentiaire à Agen
Les échéances électorales
Si les élus locaux, et peu importe leurs couleurs politiques, avaient fait bloc pour porter leur projet d’extension jusqu’au garde des Sceaux, après la visite de Manuel Valls en octobre dernier, ces derniers n’ont toujours pas de nouvelles de l’arbitrage gouvernemental.
Si le Premier ministre de l’époque avait annoncé à l’automne qu’ "Agen était l’option naturelle" pour absorber le recrutement massif d’agents pénitentiaire, la décision attendue fin janvier, pourrait être reportée fin mars. Voire, sine die, compte tenu des échéances électorales.
Le projet de construction d’une unité de perfectionnement à Fleury-Mérogis
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Une unité de perfectionnement des surveillants pénitentiaires devrait voir le jour sur le site de Fleury-Mérogis (Essonne). Un site qui pourrait donc accueillir, selon le syndicat, la formation continue de l’ensemble du personnel pénitentiaire. Si la formation initiale pourrait être conservée à Agen, l’existence d’un deuxième site pourrait remettre en cause l’agrandissement.
La sécurisation du site agenais ne prend pas en compte l’extension
Il s’agissait d’une priorité, cela est devenue une urgence avec la mise en place du plan Vigipirate renforcé. Une enveloppe de 6 millions d’euros a été débloquer pour réaliser des travaux de sécurisation de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire. Les travaux devraient débuter ces prochains mois pour une livraison en fin d’année. FO souligne que "l’appel d’offres ne porte sur le périmètre actuel." L’absence de prise en compte de l’extension est elle un signe que le dossier est enterré ?
Sud Ouest
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