Ils l'ont retrouvé pendu à son lit. Le syndicat Force Ouvrière demande à l'Administration d'attribuer une gratification aux deux surveillants.
Mercredi 25 janvier, vers 18 h 50, un détenu “particulièrement connu dans les établissements pénitentiaires de France” a tenté de mettre fin à ses jours. Il a été sauvé in extremis par deux surveillants du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé-sur-Sarthe.
Plus tôt dans la journée, le détenu s’était montré agité et avait été vu à plusieurs reprises par le personnel de l’Unité Sanitaire de l’établissement. Dans l’après-midi, il avait expressément demandé aux surveillants de ne plus le déranger, de ne plus ouvrir sa cellule et s’était déclaré gréviste de la faim et de la soif.
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À l’heure de la distribution des repas, « et parce que les personnels du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé sont professionnels », les surveillants de l’étage « ont tout de même voulu s’assurer du sort du détenu, au-delà de sa demande de rester seul et de ne pas être dérangé », précise un communiqué de Force-Ouvrière pénitentiaire.
L’œilleton de la cellule étant bouché, les surveillants ont ouvert la porte. Ils ont alors découvert un homme gisant au sol, inconscient, cyanosé, « pendu à son lit avec ce qui ressemble à un lacet, pieds et mains liés ».
“Sans la réactivité des surveillants, le détenu serait mort”
Ils ont immédiatement prodigué les premiers gestes d’urgence et alerté l’encadrement et les secours. « L’application professionnelle des surveillants a littéralement permis de sauver la vie au désespéré », assure Force Ouvrière.
Le détenu a été pris en charge par le personnel de l’Unité Sanitaire. L’intervention des sapeurs-pompiers et du Smur d’Alençon a été nécessaire. « Il faut d’ailleurs remercier chacun des intervenants para-médicaux et médicaux pour leur promptitude et leur professionnalisme », poursuit Force Ouvrière avant de « féliciter l’ensemble des personnels qui sont intervenus pour sauver le détenu.
Même si certains diront que cela fait partie du « job », sans la réactivité et l’exactitude des gestes des surveillants, ce détenu serait mort ».
Dans la foulée de cet acte de sauvetage, le syndicat demande à l’administration de « se pourvoir en reconnaissance pour ces deux surveillants en leur attribuant une gratification à la hauteur de leur acte »...
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