Lundi, le personnel pénitentiaire d’Annœullin a eu une désagréable surprise : un objet volant vite identifié, un drone en l’espèce, survolait une cour de promenade, puis une autre, de l’établissement !
Deux téléphones portables ont été « livrés », empaquetés dans un colis, dans la deuxième cour survolée, vite remontés dans une cellule avec la technique désormais connue du « yo-yo ».
Un détenu est ainsi parvenu à les hisser à lui par une technique de cordages.
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Les surveillants ont repéré la cellule destinataire de la livraison, et ont procédé à une fouille. Les deux téléphones ont ainsi été saisis.
Guillaume Pottier, secrétaire régional de l’UFAP-UNSA-Justice, craint néanmoins que la mésaventure ne se généralise : « Ça a été très vite, on a encore moins le temps de prévenir les forces de l’ordre que pour les « lancers » traditionnels. Et ce type de drone a une portée de 3 km... C’est difficile d’interpeller la personne qui est derrière. »
La Voix du Nord
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