Le député Grégory Besson-Moreau a visité l’établissement hier matin. Celui qui s’inquiète de l’avenir du site continue de se battre contre sa fermeture.
Farouchement opposé à la décision de fermeture de l’établissement pénitentiaire (décidée par le gouvernement Valls et annoncée par Jean-Jacques Urvoas, alors ministre de la Justice, en avril 2016), s’inquiétant notamment des conséquences sur l’emploi et l’activité dans son secteur de l’Est aubois. Une centaine de personnes travaillent actuellement sur le site de Clairvaux, qui compte aujourd’hui 63 détenus.
« Gabegie financière »
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Le député La République en marche (LREM) dénonce une « gabegie financière », au regard des importants travaux de rénovation entrepris dans un récent passé et la volonté de faire cesser l’activité sur site en 2022.
« Nous devons absolument revoir cette décision. C’est un cas d’école de gâchis d’argent public », fulmine Grégory Besson-Moreau qui avance une estimation de coût des travaux « entre 12 et 16 millions d’euros ». Un rendez-vous au cabinet d’Emmanuel Macron est programmé « début mars ».
Du côté des communicants de la direction interrégionale des services pénitentiaires, on affirme que ces chiffres sont « basés sur le prévisionnel établi début 2016 » et on soutient un coût réel de « 8,3 millions d’euros ».
Le député, qui indique « ne pas faire cavalier seul » et être accompagné « par énormément de gens », est rejoint par Didier Gérard, secrétaire local adjoint FO pénitentiaire : « Nous sommes 75 surveillants et ce n’est plus assez pour 63 détenus. C’est usant. Il n’est pas normal de vouloir fermer Clairvaux. Il est temps qu’ils reprennent la raison ! C’est un établissement qui est capable d’accueillir des détenus et qui n’est pas du tout vétuste !...
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