80 à 90 détenus ont refusé cet après-midi de réintégrer leur cellule après la mort de l'un d'eux, qui s'est pendu samedi dans sa cellule du quartier disciplinaire. Tout est rentré dans l'ordre vers 18h30.
80 à 90 détenus ont refusé lundi après-midi vers 16h30 de retourner en cellule après une promenade à la maison d'arrêt de Seysses près de Toulouse, a-t-on appris auprès d'une source syndicale.
"Il ne s'agit pas d'une mutinerie" a indiqué cette source auprès de France 3, "les détenus s'opposant juste à leur retour en cellules".
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Selon les premiers éléments, ce refus de réintégrer les cellules serait lié à la mort d'un détenu, qui s'est suicidé samedi. Le parquet de Toulouse a confirmé à France 3 qu'un détenu avait été retrouvé pendu dans sa cellule du quartier disciplinaire en fin de journée samedi. Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort.
Ce suicide serait aussi, selon certaines sources policières, à l'origine des violences urbaines qui se sont déroulées dimanche soir dans le quartier du Mirail à Toulouse. Mais selon d'autres sources policières, ces événements auraient été déclenchés par le contrôle d'identité, quelques heures plus tôt, d'une femme portant un niqab. Un contrôle qui a dégénéré, les policiers étant pris à partie par plusieurs dizaines de personnes.
A Seysses, l'administration pénitentiaire avait fait appel aux ERIS, cette force d'intervention en milieu carcéral, pour mettre fin à ce mouvement des prisonniers.
Finalement, après négociations, les détenus ont regagné leurs cellules vers 18h30, dans le calme, après deux heures de protestation.
franceinfo
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