mardi 10 avril 2018

Des éléments de forces de sécurité liés à l'extrême droite

Une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires ont des liens avec «l'extrême droite violente», a révélé Médiapart hier, faisant état de l'inquiétude des services de renseignements français.

Des éléments de forces de sécurité liés à l'extrême droite

Plusieurs manifestations violentes, ces derniers jours, sont imputées à ces groupuscules comme les exactions à l'intérieur des facultés de Montpellier, Lille, Angers, Strasbourg, ou à un lycée de Paris.



Une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires ont des liens avec «l'extrême droite violente», a révélé Médiapart hier, faisant état de l'inquiétude des services de renseignements français.

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Selon le journal, qui cite ses propres sources sans les décliner, les services de renseignement, qui ont alerté en automne dernier leurs autorités, s'inquiètent de la proportion grandissante de ces membres des forces de sécurité qui ont rejoint des groupuscules d'autodéfense de l'extrême droite, estimant que le risque de les voir passer à l'action violente est «évalué à la hausse pour la période à venir».

Plusieurs manifestations violentes, ces derniers jours, sont imputées à ces groupuscules comme les exactions à l'intérieur des facultés de Montpellier, Lille, Angers, Strasbourg, ou à un lycée de Paris. Médiapart indique, d'après des sources concordantes, que la direction générale de la sécurité intérieure (Dgsi) «a récemment souligné la proportion grandissante de militaires ou de membres des forces de l'ordre ayant intégré des groupuscules d'autodéfense nés dans la foulée des attentats».

A cet effet, poursuit le journal, les services de renseignement ont dû sensibiliser plusieurs administrations, dont les différents corps d'armée, la police, la gendarmerie, les douanes ainsi que l'administration pénitentiaire.

A travers cette opération, ils visent également l'amélioration de l'échange d'informations sur les fonctionnaires suspects mais aussi afin «de prévenir le recrutement de tout nouveau policier ou militaire déjà recensé comme figurant dans cette mouvance».

Le journal numérique affirme que l'«entrisme» de «l'extrême droite Violente» au sein des forces de sécurité préoccupe la Dgsi, les Renseignements territoriaux (RT) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (Drpp) de Paris.

«Depuis 2015 et le début de la vague d'attentats qui ensanglantent la France, plusieurs groupuscules affiliés à l'extrême droite radicale se sont constitués dans le but de lutter contre «le péril islamique» et de se substituer à un Etat défaillant, en se préparant à recourir à la violence dans la perspective d'une guerre civile», a-t-il indiqué, citant un haut gradé des services de renseignement qui rassure qu'ils sont suivis de «très près».

Lors d'une audition devant la commission de la défense nationale et des forces armées à l'Assemblée nationale, en mai 2016, l'ancien patron de la Dgsi Patrick Calvar avait déjà tiré la sonnette d'alarme...

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2 commentaires:

  1. Malheureusement, c'est triste mais représentatif certainement

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  2. Le code de déontologie est souillé, que fait la loi !!!

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