Le tribunal administratif de Dijon vient de condamner l’État à verser 2 000 euros à la femme d’un détenu de la prison de Nevers.
En 2015, elle avait été contrainte d’enlever sa robe avant de se rendre au parloir.
La femme d’un détenu avait été contrainte de se rendre au parloir de la prison de Nevers (Nièvre) uniquement vêtue d’un gilet, de collants et de sous-vêtements.
Le tribunal administratif de Dijon vient de rendre son jugement et a condamné l’État à lui verser 2 000 euros ainsi que 1 000 euros à son avocat pour « traitements inhumains et dégradants », rapporte le Journal du Centre.
La Cour européenne des droits de l’homme également saisie
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Les faits remontent à 2015. Venue rendre visite à son mari, la victime avait dû retirer sa robe dont les armatures métalliques faisaient sonner le portique. Elle s’était ainsi présentée en petite tenue devant les autres visiteurs et les surveillants. « On aurait très bien pu lui rendre sa robe après le portique », regrette aujourd’hui son avocat.
Traumatisée par cet épisode, la victime a également engagé une procédure au niveau européen portant cette fois sur les « restrictions apportées aux visites familiales d’un détenu ». Son époux avait en effet disjoncté en l’apercevant au parloir dans cette tenue. Le procureur avait alors suspendu les visites de son épouse pendant deux mois. Une décision contraire au respect de la vie privée et familiale selon l’avocat. La Cour européenne des droits de l’homme devra se prononcer.
Ouest-france
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