Le sac contenant des armes retrouvé dans une forêt n’aurait pas été abandonné mais caché. Afin de commettre un nouveau braquage.
Dans le sac de sport, les enquêteurs de la direction centrale de la police judiciaire, en charge de l’enquête, avaient notamment découvert une disqueuse, deux armes longues, des gilets pare-balles, des vêtements et des cagoules.
"Une cavale, ça se finance"
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Si une partie de ce matériel a été utilisée lors de la libération spectaculaire du braqueur du centre pénitentiaire du Réau, le 1er juillet dernier, d’autres éléments, en revanche, n’ont pas servi. Comme une pelle, une pioche ainsi que du matériel d’enfouissement.
Les enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) sont persuadés que le commando voulait enterrer le sac avec l’arsenal pour l’utiliser plus tard. L’hypothèse envisagée est que ce matériel aurait permis de préparer un futur braquage pour financer la cavale de Redoine Faïd et rémunérer ses complices, explique Le Parisien.
Selon 20 Minutes, hier, un chasseur a en tout cas surpris dans la forêt trois individus alors qu’ils étaient en train d’enterrer le sac pour le cacher. Ces hommes auraient pris la fuite en l’apercevant. Peu après l’évasion de Redoine Faïd, Philippe Veroni, sous-directeur de la lutte contre la criminalité organisée, rappelait qu’"une cavale ça se finance, ça suppose des moyens de repli, des complices..."
En laissant des indices derrière lui, qui ne manqueront pas d’être exploités par la police, le commando a en tout cas commis là sa première erreur, estime Le Parisien. Personne dans ce dossier n’a encore été interpellé. Seul le frère du braqueur, au parloir avec lui lors de son évasion, a été interpellé avant d’être libéré.
Charente Libre
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