Des détenus avaient installé un vaste trafic de drogue au sein de l’unité ouverte du centre de détention.
Des menaces sur les détenus les plus vulnérables leur ont longtemps permis de faire entrer la drogue via les parloirs. La situation était devenue intenable pour l’administration pénitentiaire qui a fait appel à la brigade des stupéfiants pour y mettre un terme.
Le trafic de drogues gangrène la prison de Longuenesse, et particulièrement le quartier ouvert du centre de détention, l’aile nord du bâtiment A2.
Là, les détenus peuvent aller et venir, les cellules sont ouvertes la journée. Certains ont profité de ce climat de liberté pour installer leur trafic dans un climat de tension et de violence.
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La drogue et des sommes d’argent étaient introduites lors des parloirs grâce à des pressions, des menaces, des violences sur les détenus les plus vulnérables et sur leur famille, contrainte d’amener la drogue à un membre de leur famille détenu. Ce dernier l’insérait dans son rectum au parloir pour le transporter « in corpore » en détention.
La situation est vite devenue intenable dans l’aile à tel point que l’administration pénitentiaire a dû faire appel à la brigade des stupéfiants de Saint-Omer pour rétablir l’ordre.
Au total, une dizaine de détenus et deux personnes extérieures ont été interpellées. Les dix-sept détenus impliqués ont tous été transférés dans d’autres prisons de la région. Ils seront jugés pour trafic de stupéfiants et menaces de crime.
La VDN
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