En 2014, une semaine après sa sortie de prison, la mère d’un détenu décède. Ce dernier, de nouveau condamné à retourner à la prison de Longuenesse en mai 2017, se met dans une colère noire à la moindre insulte sur sa mère.
Un détenu, qui le harcelait depuis des mois, en a fait les frais.
Le mercredi 5 septembre, après une énième altercation avec un autre détenu qui le harcelait depuis des mois pour écouler de la drogue en détention et qui, devant son refus, insultait sa mère, Teddy Playe explose.
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Dans un couloir du centre pénitentiaire, il assène des coups d’une extrême violence : de tête, de poing, la victime est au sol inconsciente. Teddy Playe, 26 ans, reconnaît les faits sans difficulté.
« Sa cellule donnait sur la cour, à chaque fois que j’étais en promenade, quand je faisais mon sport, il me menaçait de mort, insultait ma mère. Je l’ai perdue, elle était tout ce qui comptait pour moi », glisse-t-il devant le tribunal où il était jugé en comparution immédiate, ce vendredi 7 septembre. « Vous auriez pu le tuer, monsieur », lui rétorque le juge Stéphanie Ménard.
La victime, elle, connue de l’administration pénitentiaire pour ses provocations, s’en sort avec des fractures du nez et des zygomatiques, et trois plaies sur la tête.
Teddy Playe ne voulait « pas le tuer mais lui donner une bonne leçon » qui aurait pu virer au drame. Les juges l’ont condamné à 12 mois de prison – avec mandat de dépôt – pour ce déchaînement de violence.
LaVDN
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