Les surveillants de prison empêchent les extractions de détenus ce lundi dans les prisons de Villeneuve-les-Maguelone, Béziers, Perpignan et aussi Nîmes.
Ils se mobilisent car ils souhaitent un changement de statut et une hausse de leur prime de risque.
Depuis ce lundi 6 heures du matin, les surveillants pénitentiaires sont sur le front à Villeneuve-lès-Maguelone et Béziers, dans l’Hérault. Ils se sont réunis pour empêcher les extractions judiciaires de la journée. Ainsi, toutes les audiences dans les tribunaux, ainsi que les présentations devant les juges seront très perturbées. Ils répondent à un appel national.
Changement de statut et hausse de la prime de risque
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Ils réclament en priorité un changement de statut. Ils veulent que celui-ci soit aligné sur celui de la police en passant de la catégorie C à B, 300 € bruts de prime mensuelle au lieu de 1 400 € en fin d’année et le gain d’une année tous les quatre ans travaillés pour le calcul de la retraite au lieu de cinq.
Ils demandent une prime de risque plus importante aussi.
L’insécurité au cœur de leurs revendications
Dans leurs revendications, s’ajoute la question de l’insécurité. Tous ont en tête, l’évasion qui a eu lieu lundi dernier devant le palais de justice de Tarascon.
Trois surveillants ont été attaqués par deux individus lourdement armés. Plusieurs coups de feu ont été tirés. Aucun tir n’a atteint les agents mais deux fonctionnaires ont été blessés.
C’est pourquoi aujourd’hui, ils réclament une prime de risque à 30%.
Les négociations n'ont pas aboutie avec la ministre Nicole Belloubet, la mobilisation risque fort d’être reconduite.
France 3
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