mardi 26 février 2019

Villefranche : 2 mois de prison pour avoir caché du cannabis dans ses fesses

Un prisonnier de 29 ans a été jugé ce mardi 26 février pour avoir caché des stupéfiants « entre ses muscles fessiers » au sortir du parloir du centre pénitentiaire de Villefranche-sur-Saône.

Villefranche : 2 mois de prison pour avoir caché du cannabis dans ses fesses

Il a eu sacrément chaud aux fesses ce mardi 26 février, à la barre du tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône. 

Ce détenu de 29 ans domicilié près d’Annemasse (en Haute-Savoie) a risqué plusieurs années d’emprisonnement supplémentaires pour avoir caché 34,7 grammes de cannabis « entre ses muscles fessiers » à la sortie d’un parloir.

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Mais il s’est suffisamment bien défendu pour n’écoper que de deux mois de prison ferme. Cette peine commençant à courir dès le jugement, elle ne devrait pas remettre en cause sa sortie du centre pénitentiaire de Villefranche-sur-Saône, prévue le 25 avril prochain.

« Je ne voulais pas avoir d’ennui »

Si le prisonnier, qui purge une peine pour non-exécution de travaux d’intérêt général, s’en est sorti à si bon compte, c’est qu’il a assuré ne pas avoir su ce qu’il avait caché dans son séant ce jour-là.

Après avoir échangé avec sa femme et son fils, né en mai 2018, il se serait plié à la demande d’un codétenu. « Il m’a demandé de faire passer un objet dur qui était emballé dans du plastique, a lancé le prévenu à la présidente du tribunal. Il voulait que je le fasse car, à l’inverse de lui, j’étais très rarement fouillé au sortir du parloir. Il ne m’a pas véritablement menacé. Mais comme je ne voulais pas avoir d’ennui avec les gars du coin une fois dehors, j’ai accepté. Je le regrette. Je me suis mis dedans tout seul. Je n’ai pas pensé aux conséquences judiciaires. »

Le tribunal correctionnel a manifestement cru à cette version des faits, étayée par la mise hors de cause de la conjointe du prévenu. Les juges ont, semble-t-il, également entendu les promesses du Haut-Savoyard qui a répété, à l’envi, sa volonté de se ranger.

« Je veux être de l’autre côté de la barrière »

« Sur le papier, avec toutes les condamnations que j’ai [notamment cinq ans de prison pour vol à main armée en 2013], on pourrait penser que je suis une mauvaise personne...

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