Christophe Dettinger a été condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé des gendarmes lors d'une manifestation des "gilets jaunes" à Paris.
L'un de ses avocats, Me Henri Leclerc, évoque une peine "acceptée", notamment parce qu'elle est aménagée.
"Nous avons une peine acceptée et je pense acceptable", déclare l'un des avocats de Christophe Dettinger, Henri Leclerc jeudi 14 février sur franceinfo, après que son client a été condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé des gendarmes lors d'une manifestation des "gilets jaunes" à Paris et alors que sa peine va pouvoir être aménagée en semi-liberté. "Nous n'avons pas fait appel, nous n'avons pas l'intention de faire appel", précise l'avocat."Cette peine est acceptée, c'est incontestable, non pas seulement par son prononcé mais surtout pour son aménagement", explique l'avocat.
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Nous avons demandé une peine juste, c'est le tribunal qui a estimé qu'il convenait de répondre assez sèchement aux réquisitions du parquet qui avait demandé deux ans ferme.
Henri Leclerc
à franceinfo
"Le tribunal s'est réservé le soin de préciser l'aménagement au lieu de le laisser au juge d'application des peines et il doit statuer dans les 5 jours", après quoi son client sera en semi-liberté, la nuit en prison, au travail le jour, "cet homme est condamné, il va pouvoir s'occuper de ses enfants comme il l'a toujours fait", continue l'avocat.
"C'est le gilet jaune type !"
"Hier [au procès], dans sa déclaration finale il a été très clair vis-à-vis du gendarme qui était en face de lui. Il a présenté ses excuses aux gendarmes qui ont été blessés dans cette affaire", ajoute l'avocat. Ce dernier rappelle que son client a toujours présenté ses excuses, "dès le lendemain des faits", "dans une vidéo dont le président de la République avait estimé qu'elle n'avait pas été faite par lui, ce qui est complètement faux."
Pour l'avocat, "il est évident que Christophe Dettinger, c'est vraiment un homme du peuple qui n'a aucun engagement politique." "C'est très clair, c'est le gilet jaune type. Il y a eu un moment de bouleversement dans sa vie, un moment d'émotion, dans une situation où tout le monde était pressé, oppressé, il y avait des grenades lacrymogènes, des grenades de désencerclement, c'était compliqué. Il était en colère, il a pété les plombs, comme il l'a dit. Mais c'est la télévision qui a rendu à cette affaire l'importance qu'elle a eu, c'est sûr, c'est la médiatisation".
Franceinfo
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