Après avoir passé une semaine en détention, l'ancien collaborateur du président Emmanuel Macron, Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-employé du parti présidentiel, ont obtenu ce mardi 26 février leur libération.
Il y a une semaine, un juge avait ordonné le placement en détention provisoire d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, estimant que les deux hommes n'avaient pas respecté les conditions de leur contrôle judiciaire.
En effet, depuis le 22 juillet et leur mise en examen dans le cadre de l'enquête sur les violences auxquels ils se seraient livrés contre des manifestants le 1er mai, Alexandre Benalla et Vincent Crase étaient soumis à plusieurs obligations, à commencer par l'interdiction d'entrer en contact.
Or fin janvier, le site Mediapart publiait les enregistrements clandestins d'une conversation entre les deux hommes, en date du 26 juillet.
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C'est sur la base de ces enregistrements, contestés par les avocats d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, que le juge des libertés avait été saisi et avait décidé, la semaine passée, leur placement en détention. Une décision que vient de casser la cour d'appel de Paris.
Alexandre Benalla et Vincent Crase ont donc obtenu leur remise en liberté, mais devront à nouveau se soumettre aux conditions de leur contrôle judiciaire.
RFI
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