100 détenus dorment par terre faute de places dispoinibles
Le centre pénitentiaire de Perpignan connaît un excès d’occupation depuis plusieurs années, justifiant la construction d’un deuxième site, à Rivesaltes. Sa surpopulation se hisse au niveau explosif de 234%.
La surpopulation du centre pénitentiaire de Perpignan sera partiellement résolue à l’ouverture d’un deuxième établissement en Pays Catalan.
Cette nouvelle prison, attendue sur le territoire communal de Rivesaltes, a été promise en janvier par le ministère de la Justice. Elle pourra accueillir 500 détenus et être inaugurée en 2022 ou 2023. Ce projet inscrit dans un plan de lutte contre la surpopulation carcérale doit permettre de réduire la promiscuité, par la création de 7000 places de prison d'ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Dans l’immédiat, l’actuel centre pénitentiaire du Roussillon, conçu pour accueillir 133 pensionnaires, en héberge actuellement 311. Sa surpopulation représente 234 %, mais, le s2 avril, une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) n’a cité que les prisons de « Nîmes, Béthune, Saint-Brieuc ou Carcassonne », où l’excès «dépasse les 200 % ». A Foix, dans le département de l’Ariège, on relève même 240%.
Dans l’immédiat, l’actuel centre pénitentiaire du Roussillon, conçu pour accueillir 133 pensionnaires, en héberge actuellement 311. Sa surpopulation représente 234 %, mais, le s2 avril, une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) n’a cité que les prisons de « Nîmes, Béthune, Saint-Brieuc ou Carcassonne », où l’excès «dépasse les 200 % ». A Foix, dans le département de l’Ariège, on relève même 240%.
A Perpignan, 100 matelas au sol en avril 2019
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