Les riverains, qui souffrent du vis-à-vis avec les détenus en semi-liberté, le réclamaient. Pour l’instant, une seule cellule est équipée. Mais d’autres devraient suivre.
La prison de la Santé a décidé d’opter pour une déco presque « cosy » et… originale. La mythique maison d’arrêt du XIVe arrondissement, qui a rouvert en juillet dernier après 4 ans de travaux pour un montant de 180 M€, teste la mise en place de rideaux à ses fenêtres.
« On veut voir si c’est efficace »
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L’expérience ne porte que sur les quartiers de semi-liberté. Pour l’instant, une seule cellule, sur les 95 de cette aile, donnant rue Messier, a été équipée, il y a trois semaines, d’un « voilage blanc classique avec une tringle », indique le directeur adjoint de la prison. « On veut voir si c’est efficace. Et nous attendons le retour des riverains ».
Quant au détenu concerné par cette installation, affirme le directeur adjoint, « il est très content ! ».
Les rideaux ne font pas partie du mobilier habituel des prisons. Mais l’été dernier, lors d’un épisode de forte chaleur, une polémique avait soufflé.
Des détenus, « parfois en petite tenue »
En juillet, les riverains de l’établissement avaient découvert que les détenus fraîchement arrivés avaient « accroché des bouts de chiffon, des serviettes qui pendouillent dans tous les sens, des matelas à la verticale », déplorait Anne-Laure Peugeot, présidente de l’association des riverains de la Santé. Ils tentaient se protéger de la chaleur, cherchaient de l’intimité. Le soir, ils pouvaient être à leur fenêtre, « parfois en petite tenue », déploraient les riverains.
Ces derniers, qui dénonçaient « le souk aux fenêtres », avaient saisi l’administration de la prison puis le ministère de la Justice, demandant « des rideaux homogènes ».
L’expérience des rideaux de la Santé qui « concilient le maintien de la luminosité, l’intimité du détenu et la tranquillité des riverains qui ne se voient ainsi pas imposer la vue de l’intérieur des cellules », résume la direction, (...)
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