Il semble avoir bien préparé son évasion. A partir du 19 juin prochain, Yassine Amari, soupçonné d’avoir tué son épouse par balle en décembre 2016, devait comparaître aux assises du Rhône.
Or, ce mardi après-midi, et comme le révélait ledauphine.com le soir-même, cet homme de 26 ans, disant souffrir d’une déchirure musculaire à la cuisse, s’est évadé après avoir été extrait de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier afin de passer un scanner au centre d’imagerie de l’hôpital Lyon Sud.
Une éventuelle complicité ?
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A son arrivée sur le parking de l’hôpital, il a faussé compagnie aux trois agents pénitentiaires en charge de l’extraction. « Une enquête a été ouverte afin d’établir s’il souffrait effectivement d’une déchirure ou s’il a simulé afin d’obtenir un rendez-vous médical à l’extérieur. Car sa déchirure ne l’a pas empêché de courir, d’enjamber un véhicule puis de passer par-dessus un mur haut de 3 mètres de haut », s’interroge une source proche de l’enquête qui tente également d’établir une éventuelle complicité.
De son côté, les syndicats s’interrogent « sur le niveau d’escorte validé par la hiérarchie pénitentiaire au moment de l’extraction de ce détenu au vu de la proximité de son procès mais aussi de son profil ».
Yassine Amari a fait l’objet à plusieurs reprises d’un transfert par mesure d’ordre et de sécurité dont le dernier en date, en janvier 2019, l’a conduit du centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse à celui de Saint-Quentin-Fallavier ».
« Identifié comme potentiellement violent et imprévisible ».
Sans compter que ce détenu, est « identifié comme potentiellement violent et imprévisible ». Aussi, « il est surprenant que l’ordre de mission validé et remis aux agents d’escorte par un officier mentionne expressément une escorte de niveau 1 seulement...
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