C’est hier que se tenait le 3e Carrefour de l’emploi public, dans les locaux de l’Université de Polynésie française.
Le record de 1 100 personnes semble donc en passe d’être pulvérisé, la crise économique ayant, semble-t-il, poussé les jeunes à se diriger vers une carrière administrative, jugée plus sûre et mieux rémunérée que dans le privé, même si la réussite aux concours nationaux oblige les candidats à quitter le fenua pour suivre une école de formation, avant de se voir affecté généralement en métropole.
Simulations d’oraux
Cette année, c’est l’administration pénitentiaire et le Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française qui semblent avoir recueilli le plus d’intérêt de la part des étudiants.
L’objectif principal est de mettre en relation les étudiants et les représentants du secteur public, au travers d’ateliers et de rencontres, avec, en fil conducteur, des échanges directs avec les différents intervenants. Il s’agit d’aider les étudiants à s’orienter et à s’insérer dans le monde du travail, de connaître les différents métiers proposés et d’aider ceux qui sont en cours ou en fin de cursus à trouver un stage.
Ces rencontres sont organisées sous trois formes : animations de stands par des représentants des directions de ressources humaines, rencontres avec des spécialistes qui apportent leurs témoignages de leurs activités, et enfin simulations d’oraux de concours devant un jury de concours, qui conseillera les étudiants pour mieux appréhender cette phase de recrutement particulièrement redoutée par les candidats.
Ces simulations pouvaient également être filmées afin que les étudiants puissent bénéficier d’un débriefing à froid avec une psychologue, qui apportait son expertise sur tout l’aspect non verbal de la présentation.
“L’intérêt des jeunes pour le métier de gendarme”
Major Denis Le Thiesse responsable du centre de recrutement et de concours de la gendarmerie
“Ces rencontres se passent toujours bien. Les jeunes sont intéressés par le métier de gendarme, comme l’attestent les recrutements, qui sont réalisés régulièrement. L’année dernière, une centaine de jeunes ont intégré la gendarmerie pour 900 dossiers déposés. Nous avons ouvert les inscriptions pour un nouveau concours, l’année prochaine. Nous nous attendons à recevoir environ 500 candidatures, ce qui montre une fois de plus l’intérêt des jeunes pour le métier de gendarme. En ce qui concerne le niveau d’études des candidats aux concours nationaux, nous constatons que celui-ci évolue à la hausse puisque le niveau s’établit à celui de la licence, même si le concours est ouvert à partir du bac.”
“L’effet Papeari y est pour beaucoup”
Taharoa Tumarae formateur du personnel pénitentiaire
“Il y a beaucoup plus de monde. Il faudra voir, en fin de journée, si cette tendance s’est confirmée. Je pense que l’effet Papeari y est pour beaucoup. Mais l’annonce de l’ouverture de 300 postes de conseillers d’insertion et de probation a également joué dans la fréquentation du stand de l’administration pénitentiaire.
Tous les concours pour la pénitentiaire sont nationaux, mais, en 2011, nous avons ouvert un concours local, qui a recueilli 4 496 candidats pour 41 postes en Polynésie.
En ce qui concerne le recrutement pour Papeari, je pense qu’il y aura le même type de concours local, même si, pour l’instant, il n’y a aucune confirmation dans ce sens.
Il faut savoir également que le niveau des candidats s’est considérablement élevé puisque, lors du dernier concours de catégorie C, soit niveau BEPC, nous avons eu des candidats qui étaient titulaires de maîtrise, voire qui étaient pilotes d’avion ou professeurs des écoles. Il faut cependant relativiser puisque le major de promotion était détenteur d’un BEP.”
Tous les concours pour la pénitentiaire sont nationaux, mais, en 2011, nous avons ouvert un concours local, qui a recueilli 4 496 candidats pour 41 postes en Polynésie.
En ce qui concerne le recrutement pour Papeari, je pense qu’il y aura le même type de concours local, même si, pour l’instant, il n’y a aucune confirmation dans ce sens.
Il faut savoir également que le niveau des candidats s’est considérablement élevé puisque, lors du dernier concours de catégorie C, soit niveau BEPC, nous avons eu des candidats qui étaient titulaires de maîtrise, voire qui étaient pilotes d’avion ou professeurs des écoles. Il faut cependant relativiser puisque le major de promotion était détenteur d’un BEP.”
“Me renseigner sur les différents choix de carrières possibles”
Danilo en 1re année de LEA à l’UPF
”Je suis intéressé par un métier au sein des armées. J’en profite pour me renseigner également sur les métiers de l’administration pénitentiaire. Après avoir rencontré les différents intervenants, je pense me diriger vers cette option, cela d’autant plus qu’il existe le projet de prison à Papeari, avec la création d’emplois à la clef.
Je suis actuellement en 1re année de licence en Langues étrangères appliquées. J’ai donc le temps de me décider. Aujourd’hui, il s’agissait simplement de me renseigner sur les différents choix de carrières possibles.”
Je suis actuellement en 1re année de licence en Langues étrangères appliquées. J’ai donc le temps de me décider. Aujourd’hui, il s’agissait simplement de me renseigner sur les différents choix de carrières possibles.”
“On va largement dépasser la fréquentation de l’an dernier”
Bertrand Lacour responsable de communication à l’UPF
“Lorsque l’on comptabilise le nombre de visites dans les stands, je pense que l’on va largement dépasser le chiffre de fréquentation de l’année dernière, qui était de 1 100 personnes.
Cette année, le SPCPF est venu en force, en occupant tout un étage. Les responsables communaux sont à la recherche de personnes qualifiées pour occuper tout l’éventail de postes disponibles. Ce carrefour permet aux étudiants d’avoir une présentation exhaustive des carrières au sein de la fonction publique communale.
Les concours sont ouverts à tous, diplômés ou pas, même si on assiste, comme en métropole, à une augmentation sensible du nombre de licenciés, voire plus, pour des concours ne requérant que le bac pour s’y présenter.”
Cette année, le SPCPF est venu en force, en occupant tout un étage. Les responsables communaux sont à la recherche de personnes qualifiées pour occuper tout l’éventail de postes disponibles. Ce carrefour permet aux étudiants d’avoir une présentation exhaustive des carrières au sein de la fonction publique communale.
Les concours sont ouverts à tous, diplômés ou pas, même si on assiste, comme en métropole, à une augmentation sensible du nombre de licenciés, voire plus, pour des concours ne requérant que le bac pour s’y présenter.”
“Voir les possibilités de stages”
Maire Teamo étudiante en 2e année de BTS
“Je me renseigne sur les possibilités de carrière dans des emplois publics, et plus particulièrement dans le domaine du social. Je suis actuellement en 2e année de BTS Service et prestations du secteur sanitaire et social. Ce que je suis venue aussi chercher, ce sont les possibilités de stages dans ce secteur, sachant que cela entre dans mon cursus de BTS.”
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