C'est une brève lue dans Libération ce matin qui raconte une tranche de vie en prison. Ca s'est passé samedi dernier, à la maison d'arrêt de Villepinte : un détenu mécontent a appelé de sa cellule un commissariat de police de Paris.
Il voulait parler à un chef de la BAC, parce qu'il n’était pas content que des policiers s'en prennent à son frère. « Il faut arrêter d'embêter mon frère », a-t-il dit, « sinon on va s'occuper du policier qui cherche les problèmes ! »
Voilà, c'est simple comme un coup de fil avec des portables pourtant interdits en prison. Finalement, le numéro de téléphone du détenu a été géo-localisé par la police à la maison d'arrêt de Villepinte. L'auteur du coup de fil a été retrouvé ce week-end. Un surveillant de cette même prison a été mis en examen pour avoir fourni de la drogue à des détenus.
Comme le dit un syndicaliste des gardiens de prison, « ici, il y a des portables partout, les détenus n'ont qu'à demander ». « Ici », dit le syndicaliste, « pour les détenus, c'est le Club Med ».
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