Deux condamnés à mort ont été exécutés mercredi, pour la première fois depuis celle qui avait viré à la torture dans l'Oklahoma, fin avril.
Malgré les controverses, la Cour suprême a donné son feu vert. La plus haute juridiction des Etats-Unis a autorisé mercredi l'exécution de deux condamnés à mort, l'un en Géorgie, l'autre dans le Missouri. Il s'agit des premières exécutions depuis celle, inhumaine, de Clayton Lockett, dont la mise à mort par injection létale fin avril dans l'Oklahoma avait duré 43 minutes, contre une dizaine habituellement.
Son recours rejeté. Marcus Wellons, 58 ans, condamné à mort pour avoir tué une adolescente en Géorgie, avait déposé un ultime recours auprès de la Cour suprême, qui l'a rejeté. L'homme a donc été exécuté à Jackson, par injection létale, sans incident.
Un prisonnier modèle. Une heure plus tard, c'est John Winfield, condamné pour avoir tiré sur son ancienne compagne, rendue aveugle, et pour avoir mortellement blessé la soeur et une amie de celle-ci, qui a été exécuté. Réputé prisonnier modèle, cet homme de 43 ans voulait voir sa peine commuée en prison à perpétuité, ce que la Cour suprême des Etats-Unis a refusé. Il a été déclaré mort dix minutes après l'injection d'un produit létale à Bonne Terre, dans le Missouri.
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