Les autorités peinent toujours à retrouver le violeur pédophile qui a arraché son bracelet électronique et qui s’est échappé de son domicile de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Selon les derniers éléments, il pourrait se trouver en Espagne.
Ils avaient perdu sa trace depuis le 12 juin dernier, jour où son bracelet électronique avait cessé d’émettre. Jean-Luc M., un violeur pédophile récidiviste en cavale aurait finalement été localisé à Madrid, en Espagne, samedi, rapporte le quotidien espagnol «ABC». Le mouchard de l’homme, originaire de Gien, dans le Loiret, avait été retrouvé par terre près du domicile qu’il partageait avec un colocataire, à Nancy, début juin.
Le fuyard avait été condamné une première fois en 1991, puis à nouveau en 2001 par la cour d’assises de l’Yonne, pour des faits de viols et de pédophilie. Sa dernière peine était de 20 années de réclusion criminelle, assortie d’une peine de sûreté des deux tiers. Selon Thomas Pison, Procureur de la République de Nancy, l’homme bénéficiait d’une surveillance judiciaire depuis 2013 dans le cadre d’une lourde peine. L’homme s’était réinséré en retrouvant en emploi et avait des heures autorisées de sorties, selon le Parquet.
Un homme "dangereux" au "profil pédophile"
Selon les informations de l'Est Républicain, «l’homme qui reste considéré comme dangereux, présente également un profil pédophile». Le bracelet électronique qu’il portait était un boîtier envoyant des informations en temps réel sur la situation géographique du prévenu directement auprès d’un centre de surveillance de l’administration pénitentiaire. Si le porteur du bracelet sort de son domicile en dehors des horaires autorisés, une alarme se déclenche.
Le portrait du violeur pédophile fait l’objet d’une diffusion nationale au sein des services de police et de gendarmerie dans toute la France. Ce jeudi, des policiers étaient toujours en service afin de rechercher l’homme dans l’agglomération de Nancy. L’homme s’est échappé au petit matin vers 7H30, selon les premiers éléments de l’enquête.
Un traitement médical pour "contrôler sa libido"
Le Parquet de Nancy a décidé vendredi après-midi de diffuser le portrait et l’identité du fuyard afin de protéger la population et ses précédentes victimes. «Nous avons peur qu’il repasse à l’acte» a commenté Thomas Pison, procureur de la République de Nancy. Son portrait diffusé dans les médias mais aussi auprès des services de police et de gendarmerie de tout le pays ainsi que dans les pays frontaliers fait l’objet d’une attention toute particulière. Décrit comme dangereux, avec des pulsions pédophiles et ayant du mal à contrôler sa libido s’il ne prend plus son traitement médical, le fugitif pourrait être incontrôlable.
Agé de 48 ans, Jean-Luc Moindrot, était seulement autorisé à sortir 4 heures par jour. Le reste du temps il devait être consigné à domicile. Selon une source proche de l’enquête, le violeur récidiviste serait parti avec son véhicule personnel et aurait pu être aperçu dans sa région d’origine à environ 400 kilomètres de Nancy. Les enquêteurs pensent en effet qu’il a déjà quitté la région Lorraine et concentrent leurs recherches dans le secteur d’origine du violeur dangereux.
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