Le personnel pénitentiaire s'est rassemblé ce lundi 22 juin 2015, devant les portes de la prison de Joux-la-Ville, dans l’Yonne. Il dénonce le manque de personnel, de sécurité et de soutien suite à de récentes agressions.
Ils étaient une trentaine ce matin devant les portes de la prison de Joux-la-Ville à se mobiliser pour faire entendre leurs revendications. Ce mouvement fait notamment suite à celui d’avril dernier. Cette fois encore ils dénoncent le manque d’effectif qui, selon Gilles Servat secrétaire local du SPS (syndicat pénitentiaire des surveillants non-gradés), conduit à une dégradation des conditions de sécurité, tant pour les gardiens que pour la population carcérale.
Les gardiens estiment également que le soutien psychologique suite aux agressions du personnel par des détenus n’est pas suffisant de la part de l'administration pénitentiaire. " Le préfet prend le temps d’écrire aux gardiens, mais pas le chef d’établissement", s’insurge Gilles Servat.
Durant le week-end des 13 et 14 juin 2015, un surveillant pénitentiaire en repos avait été agressé par un groupe d’individus, parmi lesquels un ancien détenu. Les assaillants ont été condamnés à 2 ans de prison, après une comparution immédiate au tribunal d’Auxerre.
Ce n'est pas le seul cas de violence à l'encontre des gardiens de la prison de Joux-la-Ville : d'autres ont été recensés entre les murs de l'établissement, mais aussi à l'extérieur.
Cette mobilisation est à l'initiative du SPS, de FO, de l’UFAP et de la CGT
Les gardiens estiment également que le soutien psychologique suite aux agressions du personnel par des détenus n’est pas suffisant de la part de l'administration pénitentiaire. " Le préfet prend le temps d’écrire aux gardiens, mais pas le chef d’établissement", s’insurge Gilles Servat.
Durant le week-end des 13 et 14 juin 2015, un surveillant pénitentiaire en repos avait été agressé par un groupe d’individus, parmi lesquels un ancien détenu. Les assaillants ont été condamnés à 2 ans de prison, après une comparution immédiate au tribunal d’Auxerre.
Ce n'est pas le seul cas de violence à l'encontre des gardiens de la prison de Joux-la-Ville : d'autres ont été recensés entre les murs de l'établissement, mais aussi à l'extérieur.
Cette mobilisation est à l'initiative du SPS, de FO, de l’UFAP et de la CGT
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