L’avocat d’un détenu tétraplégique, Jacques Santoni, 37 ans, présenté comme le chef présumé de la bande dite du Petit Bar à Ajaccio (Corse-du-Sud), vient de déposer, ce jeudi 11 juin, une demande de remise en liberté de son client au regard de son état de santé.
Me Pascal Garbarini, qui s’appuie sur cinq expertises médicales et sur un dernier courrier datant du 5 juin, rédigé par un médecin de l’hôpital de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) dans lequel son client est détenu depuis le 12 mai, se bat pour obtenir sa libération.
Depuis un accident de la circulation, remontant à 2003, Jacques Santoni est cloué dans un fauteuil roulant. Les experts penchés à son chevet ont tous conclu que «son état de santé était incompatible avec une incarcération». «Nous avons demandé une nouvelle expertise de son état de santé mais elle n’a toujours pas été réalisée, dénonce Me Pascal Garbarini. Un médecin de l’hôpital de Fresnes a remis un certificat médical à mon client, le 5 juin, indiquant qu’il avait perdu beaucoup de poids, qu’il présentait une dépression ainsi qu’une dépendance presque totale aux soins et aux gestes de la vie quotidienne. Ce même médecin précise très clairement que l’état de santé de M. Santoni est durablement incompatbile avec la détention. Ce n’est pas moi qui l’invente ! Je me demande ce que l’on cherche en maintenant ainsi mon client en détention».
Mis en examen pour une tentative d’assassinat sur Antoine Nivaggioni commise le 11 mai 2010 à Ajaccio, Jacques Santoni est, par ailleurs, également poursuivi pour l’assassinat du même homme, le 18 octobre 2010, mais aussi pour celui de l’ancien bâtonnier de Corse, Antoine Sollacaro, abattu au volant de sa voiture, le 16 octobre 2012, dans une station-service de la route des Sanguinaires. «Il ne s’agit pas de dire aujourd’hui que Jacques Santoni est un agneau, poursuit son avocat...
Depuis un accident de la circulation, remontant à 2003, Jacques Santoni est cloué dans un fauteuil roulant. Les experts penchés à son chevet ont tous conclu que «son état de santé était incompatible avec une incarcération». «Nous avons demandé une nouvelle expertise de son état de santé mais elle n’a toujours pas été réalisée, dénonce Me Pascal Garbarini. Un médecin de l’hôpital de Fresnes a remis un certificat médical à mon client, le 5 juin, indiquant qu’il avait perdu beaucoup de poids, qu’il présentait une dépression ainsi qu’une dépendance presque totale aux soins et aux gestes de la vie quotidienne. Ce même médecin précise très clairement que l’état de santé de M. Santoni est durablement incompatbile avec la détention. Ce n’est pas moi qui l’invente ! Je me demande ce que l’on cherche en maintenant ainsi mon client en détention».
Mis en examen pour une tentative d’assassinat sur Antoine Nivaggioni commise le 11 mai 2010 à Ajaccio, Jacques Santoni est, par ailleurs, également poursuivi pour l’assassinat du même homme, le 18 octobre 2010, mais aussi pour celui de l’ancien bâtonnier de Corse, Antoine Sollacaro, abattu au volant de sa voiture, le 16 octobre 2012, dans une station-service de la route des Sanguinaires. «Il ne s’agit pas de dire aujourd’hui que Jacques Santoni est un agneau, poursuit son avocat...
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