mardi 8 mars 2016

Attentats de Paris: Jean-Marc Rouillan dément avoir qualifié les terroristes de «courageux»

L'ex-membre d'Action directe réfute les accusations d'apologie du terrorisme...

Le dernier membre du noyau dur du groupe de lutte armée Action Directe, Jean-Marc Rouillan, condamné en 1987 pour l'assassinat du PDG de Renault.

Ses propos qualifiant les auteurs des attentats du 13 novembre de « très courageux » avaient suscité un tollé ce lundi et l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme ». Ce mardi, Jean- Marc Rouillan, l’ex-membre d’Action directe revient sur ses déclarations.


Au micro de RTL, il plaide pour une mauvaise interprétation de ses propos. « Je n’ai pas salué le courage. J’ai seulement dit que dans leur démarche de se faire tuer pour leurs idées, il fallait du courage mais c’est tout. C’est une approche technique de la lutte, pas du tout une approbation de ce qu’ils ont fait », explique Jean-Marc Rouillan.

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« Toute cette affaire prend des proportions incommensurables »

« Dans la même interview, je dis que ce sont des ennemis. Toute cette affaire prend des proportions incommensurables. Je ne vois pas comment je serai poursuivi pour apologie de crimes des ennemis », se défend l’ex-membre du groupuscule d’extrême gauche.

Dans une interview au mensuel marseillais Le Ravi, Jean-Marc Rouillan avait déclaré ce lundi : « Moi, je les ai trouvés très courageux, en fait. Ils se sont battus courageusement : ils se battent dans les rues de Paris (alors qu’ils) savent qu’il y a 2.000 ou 3.000 flics autour d’eux ».

« Je ne vois pas pourquoi je retournerai en prison »

Jean-Marc Rouillan a déclaré au micro de RTL « qu’il ne voyait pas pourquoi » il « retournerait en prison ». A 63 ans, c’est le dernier membre du noyau dur d’Action directe à avoir recouvré la liberté, après 24 ans de prison, en mai 2012.

Il avait été condamné en 1987 à perpétuité pour les assassinats de l’ingénieur général de l’armement René Audran et du PDG de Renault Georges Besse.

Il avait pu bénéficier en 2007 d’un régime de semi-liberté, révoqué fin 2008 car il n’avait pas respecté son interdiction de s’exprimer publiquement au sujet des faits pour lesquels il avait été condamné, avant d’être à nouveau en semi-liberté en 2011.

20 Minutes

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