Bien qu’interdite, la pratique est désormais banale.
De nombreux détenus ont pris l’habitude de donner des nouvelles à leurs proches par l’intermédiaire des réseaux sociaux, à l’image de ce détenu de Béziers, condamné pour s’être filmé en direct depuis sa cellule via l’application périscope.
Grâce aux progrès technologique, la majorité des portables ne sont plus détectés par les portiques de sécurité des prisons. La loi pénitentiaire de 2009 interdisant, les fouilles systématiques à l’issue des parloirs, chaque détenu peut désormais aisément récupérer un téléphone portable. Les surveillants des prisons françaises en ont ainsi confisqué 31 084 en 2015 soit 4 000 de plus qu’en 2014.
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Brouilleurs d’ondes
Cependant, entre les portables non repérés et les pratiques de certains personnels pénitentiaires qui « ferment les yeux » pour acheter la paix à l’intérieur de la prison, on estime que 50 000 appareils circulent actuellement dans les prisons. L’ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, avait annoncé la mise en place de brouilleurs d’ondes haute-technologie pour remédier au problème mais les premiers résultats des quelques établissements qui ont mis en place le système sont mitigés.
« Il faut moderniser les équipements actuels et veiller à ce qu’ils ne brouillent pas les habitations environnantes », a expliqué le ministère de la Justice. Des voix se sont également élevées pour rappeler que l’écoute des conversations téléphoniques des détenus pourrait permettre d’aider les services de renseignement, notamment pour les réseaux mafieux et les groupes radicalisés.
Valeurs Actuelles
Grâce aux progrès technologique, la majorité des portables ne sont plus détectés par les portiques de sécurité des prisons. La loi pénitentiaire de 2009 interdisant, les fouilles systématiques à l’issue des parloirs, chaque détenu peut désormais aisément récupérer un téléphone portable. Les surveillants des prisons françaises en ont ainsi confisqué 31 084 en 2015 soit 4 000 de plus qu’en 2014.
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Brouilleurs d’ondes
Cependant, entre les portables non repérés et les pratiques de certains personnels pénitentiaires qui « ferment les yeux » pour acheter la paix à l’intérieur de la prison, on estime que 50 000 appareils circulent actuellement dans les prisons. L’ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, avait annoncé la mise en place de brouilleurs d’ondes haute-technologie pour remédier au problème mais les premiers résultats des quelques établissements qui ont mis en place le système sont mitigés.
« Il faut moderniser les équipements actuels et veiller à ce qu’ils ne brouillent pas les habitations environnantes », a expliqué le ministère de la Justice. Des voix se sont également élevées pour rappeler que l’écoute des conversations téléphoniques des détenus pourrait permettre d’aider les services de renseignement, notamment pour les réseaux mafieux et les groupes radicalisés.
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