Des représentants des prisons de l’agglomération castelroussine se sont entretenus, jeudi soir, avec Nicolas Sarkozy. La profession est “ à bout ”.
Ils en avaient fait la demande, ils ont été entendus. Cinq représentants du personnel pénitentiaire de la maison centrale de Saint-Maur et de la prison du Craquelin ont été reçus, jeudi soir, en mairie de Châteauroux, par Nicolas Sarkozy.
A l'issue de son déplacement – et sans les médias –, le président du parti Les Républicains les a écoutés pendant une petite demi-heure. « Nous l'avons informé de la situation tragique des personnels pénitentiaires », résume Pascal Sabourault, délégué régional FO au centre pénitentiaire du Craquelin.
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Centre pour détenus radicalisés
Le manque d'effectif est la première inquiétude. « Pour un effectif théorique de cent quarante agents coursives, vingt-quatre postes sont vacants, dénonce le secrétaire adjoint CGT à la prison centrale de Saint-Maur. Cela fait exploser le nombre d'heures supplémentaires : une trentaine par mois, en moyenne, avec des extrêmes où on atteint, voire dépasse, soixante heures. On pousse les agents à bout. »
Sébastien Cachera, secrétaire de l'Ufap (administration pénitentiaire) au Craquelin, a aussi insisté sur le phénomène de « radicalisation » dans les prisons et le « problème des fouilles non systématiques aux parloirs. Un jour, des armes pénétreront en détention. »
Face à ces doléances, Nicolas Sarkozy a apporté plusieurs réponses. « Il a dit que, s'il redevient chef de l'État, il changera notre ministère de tutelle, passant de la Justice à l'Intérieur, rapporte Pascal Sabourault. Cela permettrait d'intégrer la bulle des renseignements où nous avons notre place. » Il aurait aussi promis « la création de places de prison supplémentaires », de « centres pour les détenus radicalisés » et, selon Sébastien Cachera, « une hiérarchisation des prisons en fonction des petites ou grandes peines ».
Bilan de l'entretien : « Il n'est pas arrivé avec des solutions clés en main, estime malgré tout la CGT. Mais il a pris note et y travaille. »
La Nouvelle République
A l'issue de son déplacement – et sans les médias –, le président du parti Les Républicains les a écoutés pendant une petite demi-heure. « Nous l'avons informé de la situation tragique des personnels pénitentiaires », résume Pascal Sabourault, délégué régional FO au centre pénitentiaire du Craquelin.
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Le manque d'effectif est la première inquiétude. « Pour un effectif théorique de cent quarante agents coursives, vingt-quatre postes sont vacants, dénonce le secrétaire adjoint CGT à la prison centrale de Saint-Maur. Cela fait exploser le nombre d'heures supplémentaires : une trentaine par mois, en moyenne, avec des extrêmes où on atteint, voire dépasse, soixante heures. On pousse les agents à bout. »
Sébastien Cachera, secrétaire de l'Ufap (administration pénitentiaire) au Craquelin, a aussi insisté sur le phénomène de « radicalisation » dans les prisons et le « problème des fouilles non systématiques aux parloirs. Un jour, des armes pénétreront en détention. »
Face à ces doléances, Nicolas Sarkozy a apporté plusieurs réponses. « Il a dit que, s'il redevient chef de l'État, il changera notre ministère de tutelle, passant de la Justice à l'Intérieur, rapporte Pascal Sabourault. Cela permettrait d'intégrer la bulle des renseignements où nous avons notre place. » Il aurait aussi promis « la création de places de prison supplémentaires », de « centres pour les détenus radicalisés » et, selon Sébastien Cachera, « une hiérarchisation des prisons en fonction des petites ou grandes peines ».
Bilan de l'entretien : « Il n'est pas arrivé avec des solutions clés en main, estime malgré tout la CGT. Mais il a pris note et y travaille. »
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