Neuf surveillants de la prison de Luynes (Bouches-du-Rhône) ont été suspendus durant cinq jours pour avoir bloqué, début janvier, durant quelques heures le centre pénitentiaire, a-t-on appris mardi de source syndicale.
"La méthode employée est assez rare. Ca nous est tombé dessus directement. D'habitude, l'agent peut au moins se défendre a minima", a indiqué à l'AFP, Olivier Viaut, secrétaire local de l'Ufap qui fait partie des surveillants suspendus.
La sanction a été prise lundi à la suite du blocage, durant quelques heures, le 8 janvier, du centre pénitentiaire d'Aix-Luynes, au sud d'Aix-en-Provence.
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Une soixantaine de surveillants en avaient bloqué l'entrée après la découverte sur un détenu d'une arme qui s'était révélée factice, selon la direction.
"Nous ne sommes pas sûrs qu'elle soit vraiment factice", a indiqué M. Viaut dont le syndicat réclame "des fouilles autres que les fouilles ciblées" des détenus.
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