Édouard Philippe a écrit qu’il n’entend pas remettre en cause la décision prise par l’ancien gouvernement.
Édouard Philippe n’a pas changé d’avis. Interpellé sur le dossier Clairvaux par le député aubois Gérard Menuel (LR), le Premier ministre a réaffirmé sa volonté de fermer l’établissement en 2022 :
« Soyez assuré que je suis pleinement conscient des enjeux territoriaux de la fermeture de cette «institution» et de son importance dans le paysage local. Pour autant, je n’entends pas remettre en cause cette décision prise par le précédent gouvernement et confirmée par Nicole Belloubet, ministre de la Justice, en septembre dernier » écrit le « PM » dans un courrier.
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Édouard Philippe reprend les arguments déjà utilisés pour justifier la fermeture : « La remise aux normes de cet établissement pénitentiaire serait financièrement déraisonnable. Par ailleurs, son éloignement et son isolement ne permettent plus de mettre en œuvre une politique carcérale satisfaisante, notamment en termes d’accès pour les familles et les intervenants extérieurs ».
Cette nouvelle confirmation de la fermeture de la centrale auboise intervient une semaine après la visite de Grégory Besson-Moreau, député aubois LREM, à l’Élysée. Le membre de la majorité présidentielle avait plaidé la cause de Clairvaux en demandant « un arbitrage du président de la République »...
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