Il n’était pas rentré de sa permission, accordée le 19 septembre 2015, au centre pénitentiaire Sud Francilien de Réau.
Après trois mois de cavale, Mohamed, 38 ans, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt, a été interpellé à Meaux.
Ce mardi, cet homme qui purgeait une peine pour violence avec arme et séquestration entre autres, libérable en décembre 2019, a été condamné à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Melun.
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« Tout le monde était en train de dire que ça allait mieux, pourquoi avoir dérapé ? », l’interroge le président du tribunal correctionnel, Philippe Combettes. « Je ne peux pas l’expliquer, c’était sur un coup de nerfs et après, je ne me voyais pas revenir le lendemain », explique-t-il, faisant part de ses « regrets ».
« On lui avait accordé notre confiance », a souligné Béatrice Angelelli, la procureur, qui a requis 18 mois de prison à son encontre. Selon l’avocate de la défense, Me Clarisse Scialom, « la peine généralement prononcée dans ces cas est de six mois ».
Bien malgré elle, la prison de Réau a plusieurs fois fait parler d’elle ces derniers mois et notamment en octobre dernier, alors qu’un détenu qui s’était évadé des mois plus tôt, Wilston B., avait attaqué, avec un complice, un entrepôt de livraison de bijoux à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Au cours de ce braquage, le détenu avait été tué lors d’un échange de tirs avec les policiers et l’un des fonctionnaires avait été grièvement blessé. En 2015, au moins sept évasions de ce type - des détenus qui ne revenaient pas de leur permission - ont été recensées à Réau.
Le Parisien
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