La justice s’est montrée sévère cette semaine avec les personnes qui ont tenté d’introduire du cannabis à la maison d’arrêt de Grasse.
Le tribunal correctionnel, présidé par Marc Joando, s'est montré inflexible. Les "passeurs", jugés vendredi en comparution immédiate, ont tous été envoyés en prison. Les peines s'échelonnent de quinze jours à un an ferme avec, à la clef, la délivrance d'un mandat de dépôt.
Les quantités de drogue saisies restent limitées : entre 10 et 30 grammes.
L'opération, menée sous la houlette du procureur Jacques Logelin, avec des policiers et une équipe cynophile des Douanes, s'est révélée fructueuse lors du premier parloir. Sur 30 visiteurs, trois ont été arrêtés.
Cannabis et viande!
Il a y eu deux interpellations lors du deuxième parloir. Au troisième parloir, aucun visiteur ne s'était risqué à faire entrer du cannabis, voire de la viande, dissimulée in corpore, comme ce fut le cas plus tôt dans la matinée. L'information, au sujet de l'opération, avait sans doute été éventée.
Une sixième personne a été mise en examen. Il s'agit d'un détenu qui, alors que sa compagne était interrogée par les policiers, l'appelait depuis sa cellule pour se plaindre de la lenteur de la livraison. Il comparaîtra ultérieurement.
Alors que les syndicats des surveillants de prison critiquent régulièrement l'article 57 de la loi pénitentiaire de 2009 qui limite les fouilles dans l'enceinte des prisons, seule l'autorité judiciaire peut organiser ce genre d'opération coup-de-poing.
À la prison de Nice, une autre intervention policière s'est déroulée le week-end dernier. Un policier, posté dans un mirador de l'établissement, a permis l'arrestation de quatre individus qui venaient de jeter des colis par-dessus les murs.
Les quatre personnes, placées en garde à vue, seront convoquées...
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